Richard Gere : Réflexions sur sa carrière et ses regrets face à deux succès emblématiques

Titre original : "J'ai bâclé ma carrière" Cette star d'Hollywood regrette 2 choix dans sa vie d'acteur : ce sont pourtant des immenses succès

De Pretty Woman à Oh, Canada, Richard Gere a alterné succès populaires et projets personnels. Un parcours marqué par des regrets et une volonté constante de se renouveler.

Sommaire

  • Un acteur légendaire
  • Toujours debout

Un acteur légendaire

Malgré une présence plus discrète ces dernières années, Richard Gere conserve son statut de star hollywoodienne reconnue et aimée, près d'un demi-siècle après le commencement de sa carrière. Son rôle dans Les Moissons du ciel (1978) de Terrence Malick, qu'il affectionne particulièrement, a marqué un tournant, suivi de près par son interprétation remarquée dans American Gigolo (1980). L'acteur considère toutefois que sa carrière a ensuite traversé une période moins faste, et ce, avant même d'atteindre ses plus grands succès au box-office.

"J'ai bâclé ma carrière" Cette star d'Hollywood regrette 2 choix dans sa vie d'acteur : ce sont pourtant des immenses succès

Paradoxalement, Richard Gere considérait deux de ses plus grands succès commerciaux, Pretty Woman et Officier et Gentleman, comme des erreurs ayant eu un impact négatif sur la suite de sa carrière, en réduisant selon lui les opportunités de rôles de qualité. Cette confidence, faite en 1993 au magazine Movieline, révèle son manque d'enthousiasme initial pour ces projets, tous deux défendus par le producteur Jeffrey Katzenberg.

Pour Richard Gere, Pretty Woman est arrivé à un moment où il avait délibérément mis sa carrière entre parenthèses. Son choix de "faire autre chose" a eu un effet boomerang, le reléguant au second plan et le contraignant à "ramper" métaphoriquement pour retrouver sa crédibilité et susciter à nouveau l'intérêt des professionnels.


Toujours debout

À partir des années 1990, il s'est orienté vers des projets davantage en phase avec ses aspirations artistiques et personnelles. Des films tels que Sommersby (1993) ou encore L'Idéaliste (1997) témoignent de cette volonté de s'inscrire dans des récits plus ancrés et significatifs. Cette quête d’authenticité a également influencé ses choix en dehors des plateaux, où son engagement humanitaire et sa foi bouddhiste ont pris une place prépondérante.

Dans les années 2000, des films comme Chicago (2002), où son rôle de l’avocat Billy Flynn lui a valu un Golden Globe, illustrent sa capacité à conjuguer popularité et subtilité. Ce succès, pourtant, ne semble pas l'avoir incité à revenir sur le devant de la scène de façon permanente. Préférant des projets plus modestes mais significatifs, Richard Gere a consacré une partie de sa carrière récente à des films indépendants tels que Time Out of Mind (2014) ou Norman (2016), qui reflètent souvent des thèmes sociaux ou existentiels.

"J'ai bâclé ma carrière" Cette star d'Hollywood regrette 2 choix dans sa vie d'acteur : ce sont pourtant des immenses succès

Richard Gere a renoué avec le réalisateur Paul Schrader, 40 ans après American Gigolo, pour le film Oh, Canada, dont la première mondiale a eu lieu à Cannes l'année dernière. La date de sortie en Allemagne n'est pas encore connue.