Ce gacha n’a aucune limite ! Il déborde de références d’animés qui n’ont aucun rapport entre eux. L’objectif est d’attirer les fans avec des visuels très suggestifs. On vous parle de cela dans notre dernier JV Fast !

Le multivers à son paroxysme

Unicorn Whale Technology Limited, une entreprise chinoise, a pris un pari audacieux : celui de condenser énormément de personnages issus de franchises japonaises dans un gacha nommé Enigma of Sépia. Le jeu, prévu pour la Saint-Valentin sur PC et mobile, compte, selon le studio, déjà plus de 1,5 million de préinscrits. Dans son trailer, on aperçoit les bannières des héros que l’on peut débloquer (un système de promotion que l’on attribue souvent à Genshin Impact). On retrouve des similarités entre le menu d'Enigma of Sépia et celui du jeu de MiHoYo. On voit également des combats au tour par tour avec des personnages en trois dimensions.

Le problème ne se situe pas dans le gameplay, mais dans les références aux personnages. Ces derniers se basent sur des héros d’animés populaires, tels qu'Izuku de My Hero Academia, Goku, Tanjiro de Demon Slayer, Zoro (One Piece), Gojo (Jujutsu Kaisen), Livaï (Attaque des Titans), Rio (Jojo’s Bizarre Adventure) et bien d’autres encore. Tous ces protagonistes, masculins dans leurs œuvres originales, sont transformés en femmes dans Enigma of Sépia. Les héroïnes de ce jeu sont très peu vêtues et disposent d’une plastique plantureuse.

Les doits d'auteur baffoués

On imagine bien les risques qu’encourt Unicorn Whale avec la sortie d’Enigma of Sépia, puisque des logos et des symboles qui ne leur appartiennent pas sont représentés dans le jeu, sans modification. On peut observer, par exemple, le signe du bataillon d’exploration de L'Attaque des Titans. Selon l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, une contrefaçon de marque est définie comme “l'utilisation non autorisée d'un signe identique ou indiscernable" d'une marque.

Un pareil phénomène était arrivé à l’ayant droit de Blue Fantasy, un RPG qui avait vu ses modèles d’armes être répliqués pour la promotion de Naielle Bluesteel, personnage de CounterSide. Le studio fautif a supprimé le visuel dans la foulée. Idem avec la carte Holy Purebomb du jeu Shadowverse, identifiée par les joueurs comme étant un plagiat de la carte Godless Shrine de Magic : The Gathering. Cygames, le studio du jeu de collection de cartes, s’était alors excusé pour cet "emprunt".

Retrouvez ce sujet dans notre dernier JV Fast, disponible en lecture automatique en haut de page.