Richard Gere est devenu sans-abris. Il faisait même la manche en errant dans les rues. L’acteur déclare qu’ils voyaient les gens le juger au loin !
De star à sans-abris…
Une trajectoire plus que surprenante pour Richard Gere. L’acteur est passé de films au cinéma à vivre dans les rues de Manhattan. En effet, il a passé plus de 40 minutes à errer. Et cela, pour se mettre dans la peau du personnage qu’il devait incarner pour le film Invisibles de Oren Moverman. Il s’agissait d’un homme qui devait survivre à New York en mendiant de l'argent et en dormant sur des bancs. Autant dire que Gere n'a pas fait les choses à moitié, entre sa tenue vestimentaire peu attirante et son comportement. Cette expérience lui a même valu d'être jugé par des passants, déclare-t-il.
Je pouvais voir des gens à deux pâtés de maison me juger à causede ma tenue vestimentaire. J'étais très visible pour eux.
L’histoire du long-métrage Invisibles datant de 2017, est celle de Georges Hammond (Richard Gere), un homme contraint de rester dans un refuge de sans-abris. Ses soucis financiers en sont la cause. Avec l’aide d’un autre sans-abri, appelé Dixon, il va apprendre à mieux se connaître. Et surtout se rapprocher de sa fille Maggie. Le film est noté 3 sur 5 par AlloCiné.

Une prise de conscience
A travers son rôle sérieux dans Invisibles, Richard Gere a radicalement changé la façon dont il se voyait et le tissu social qui l’entourait, explique-t-il lors de son interview à The BigIssue. Durant le tournage, il a aussi eu l’occasion d’entrer en contact avec la Coalition pour les Sans-Abris. Il est ainsi devenu un fervent défenseur de ces derniers. Depuis cette folle expérience dans la peau de Georges Hammond, Richard Gere fait toujours en sorte d’offrir un contact visuel avec eux et de les considérer un maximum.
Ce n’est pas tout, lors de la cérémonie des Goya 2025, le comédien a reçu un prix. En montant sur la scène du Palais des congrès de Grenade, il en a profité pour souligner le travail des ONGs dans le pays. Il a ainsi mis en avant le travail qu’elles effectuent dans la construction d’un monde plus humain et solidaire. Notamment en citant Open Arms, une organisation humanitaire protégeant la vie des plus vulnérables.