Dans la constellation des expériences vidéoludiques simulant l’immensité spatiale, certains titres se distinguent par leur ambition et leur immersion profonde. Ces odyssées virtuelles offrent aux joueurs la possibilité de piloter des vaisseaux à travers plusieurs galaxies, de forger leur propre destinée au milieu d’intrigues politiques et de rencontres imprévisibles. L’un de ces voyages interstellaires, acclamé pour sa fidélité et l’étendue de son univers, est désormais accessible à un large public grâce à son intégration au service d’abonnement de Sony.
Une expérience immersive saluée par la critique
Elite : Dangerous, développé et édité par Frontier Developments PLC, propulse les joueurs au cœur d'une réplique à l'échelle de notre Voie lactée, forte de ses 400 milliards de systèmes stellaires. Dès les premiers instants, avec un simple vaisseau et quelques crédits en poche, chacun est libre de tracer sa propre route dans cette galaxie impitoyable de l'an 3301. Que l'on aspire à devenir un riche commerçant exploitant les fluctuations du marché, un redoutable chasseur de primes traquant les criminels à travers les systèmes, un explorateur audacieux cartographiant des mondes inconnus, ou même un contrebandier opérant dans l'ombre, les possibilités sont vastes et interconnectées. L'univers est vivant et réactif aux actions des joueurs : les superpuissances galactiques s'affrontent, les gouvernements s'effondrent, et les frontières de l'humanité sont constamment redéfinies par les choix collectifs des commandants.
Depuis sa sortie initiale sur PC en 2014 et son arrivée sur PlayStation 4 le 26 juin 2017, cette simulation spatiale a su séduire une large communauté, comme en témoignent les 15 000 avis sur le PlayStation Store lui attribuant une moyenne de 4.17 étoiles sur 5. Sur Metacritic, la version PC a obtenu un Metascore de 80 basé sur 54 critiques, qualifié de "généralement favorable".
Peu de concurrents directs dans le genre
Dans notre propre évaluation à l'époque, nous avions souligné l'immersion exceptionnelle et la liberté quasi illimitée offerte par ce vaste sandbox galactique. Nous avions particulièrement apprécié la sensation de piloter son propre vaisseau, d'explorer des systèmes inconnus et de participer à une économie et une politique galactique en constante évolution.
Cependant, notre test avait également mis en lumière une courbe d'apprentissage abrupte et un manque initial de direction narrative claire. Si la liberté est l'un des points forts du titre, elle peut aussi dérouter les nouveaux venus, et nous avions noté que progresser et se sentir véritablement impliqué dans le récit galactique demandait un certain investissement personnel. De plus, certains joueurs ont pu percevoir une certaine répétitivité dans certaines activités à long terme. Néanmoins, nous avions conclu que pour les passionnés de simulations spatiales et les amateurs d'univers riches et persistants, l'expérience offerte était sans équivalent, et l'intégration de l'extension Horizon, désormais incluse, enrichissant le jeu avec l'exploration de surface et d'autres fonctionnalités, ne faisait qu'améliorer le tableau.
La disponibilité de ce titre dans le catalogue PlayStation Plus constitue une opportunité idéale pour de nouveaux joueurs de découvrir ce monument du genre. Un genre qui, depuis sa sortie, n’a été marqué par Starfield et Star Citizen… dont on attend toujours la sortie de ce dernier de son accès anticipé.