Véritable surprise du Nintendo Direct consacré à la Nintendo Switch 2, Donkey Kong Bananza sera la première grosse cartouche de la console post-lancement. Prévu pour le mois de juillet, cette nouvelle aventure du singe le plus célèbre de Nintendo a tout pour rappeler un hit de la première Switch : Mario Odyssey. On y a joué et c’est encore plus vrai manette en main !

Dès la vidéo d'officialisation de la Nintendo Switch 2, on s'attendait à voir un Mario Kart lors du Nintendo Direct consacré à la console et ça n'a pas manqué. En revanche, personne n'aurait pu prévoir un nouveau Donkey Kong, et surtout en 3D ! Il me faut dire que le dernier du genre qu'on a eu remonte à Donkey Kong 64, soit plus de 25 ans en arrière. C'est donc avec Donkey Kong Bananza que le singe le plus célèbre de Nintendo fait son grand retour et mieux que ça, on a pu y jouer ! De quoi se forger un avis avant la sortie du titre en juillet prochain sur Nintendo Switch 2, faisant de lui la première exclusivité made in Nintendo post-lancement.

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Donkey Kong Bananza est-il Super Mario Odyssey 2 ?

Super Mario Odyssey. C'est la première chose qui est venue à l'esprit de tout le monde lorsque Bananza est apparu lors du Nintendo Direct. Il faut dire que les similarités entre les deux jeux sont frappantes, comme les bananes géantes qui sont l'équivalent des lunes des précédentes aventures en 3D de Mario. Et rassurez-vous, c'est encore plus remarquable manette en main. Dans Bananza, on incarne donc Donkey Kong, mais à la place de liberté de mouvement du célèbre plombier italien moustachu, le singe géant est capable de tout ravager sur son passage grâce à des niveaux quasi entièrement destructibles. Ce côté action est omniprésent dans le jeu car la plupart des boutons de la manette sont consacrés à détruire des choses, mais dans des directions différentes : attaque en face avec Y, en haut avec X, en bas avec B... Et justement, toutes ces touches demandent un petit temps d'adaptation pour les retenir, alors imaginez sur une session de 15 minutes lors d'un événement...

Comme on l'a dit plus tôt, si on peut autant frapper dans tous les sens, c'est qu'on peut quasiment tout détruire ! C'est là que Donkey Kong Bananza est le plus impressionnant car tout le décor peut être détruit pour creuser, servir de projectile ou même de plateforme pour avancer. On vous laisse imaginer les possibilités que cette large palette de mouvements nous fait entrevoir et clairement en y jouant, on avait qu'une seule envie c'était de voir ce que les speedrunners vont faire du jeu ! Mais même en y jouant de façon normale, le titre semble réserver un nombre impressionnant de surprises et autres secrets avec ses niveaux destructibles. En frappant pour creuser, il n'est pas rare de tomber une grotte avec un coffre ! Vous l'aurez compris, mais Donkey Kong Bananza veut autant pousser à la liberté d'exploration que Mario Odyssey, mais à travers la destruction du décor cette fois. Par le fait de creuser et d'interagir avec le décor, le titre semble s'être inspiré de Minecraft dans une certaine mesure. Rassurez-vous, la comparaison n'est pas gratuite car dans ce jeu, on progresse en allant de plus en plus profond à travers des niveaux divisés en couche. Lors de notre session, sachez que nous étions à la couche 100 et que nous allions passer à la couche 101. Alors est-ce que cela veut dire que le jeu aura autant de niveaux ? Seul l'avenir nous le dira !

Une démo technique pour la Nintendo Switch 2

Si Donkey Kong Bananza s'annonce d'une grande richesse dans son gameplay et dans la liberté de son exploration, il nous en dit aussi beaucoup sur la puissance de la Nintendo Switch 2. Si le jeu est vraiment beau et fluide pour une console Nintendo, il n'est pas la plus grande claque graphique de la console à l'heure actuelle, titre qui revient à Metroid Prime 4. En revanche, il est sûrement le jeu le plus impressionnant techniquement de la console justement à cause de ses niveaux quasi entièrement destructibles. Avec tout ce qu'il y a à prendre en compte à l'écran, la Nintendo Switch 2 parvient à suivre sans ralentissements, du moins durant notre session, ce qui témoigne de ce qu'elle est capable d'afficher. Et vu son concept ambitieux, on imagine très bien qu'il aurait été compliqué de faire tourner Donkey Kong Bananza sur la première Switch. C'est donc un excellent indicateur de ce que la console a dans le ventre et promet d'offrir des expériences toujours aussi plus innovantes avec cette fois une technique qui suit derrière. Le seul bémol de ce Bananza pour le moment, ce serait sa direction artistique particulièrement bariolée, avec des couleurs flashy qui donnent un rendu assez unique. Après, des goûts et des couleurs, on ne discute pas !