Tom Hanks évoque le style de réalisation unique de Clint Eastwood sur le tournage de Sully

Tom Hanks est revenu dans une émission du Graham Norton Show sur son expérience avec Clint Eastwood lors du tournage de Sully : un style de direction étonnamment doux, hérité du passé avec les chevaux, mais ô combien marquant pour les acteurs.

Une première collaboration sous tension… mais respectueuse

C’est en 2016 que Tom Hanks a eu l’opportunité de travailler pour la première fois avec Clint Eastwood sur Sully, le biopic du pilote Chesley Sullenberger, célèbre pour son amerrissage miraculeux sur l’Hudson en 2009. Célèbre pour de nombreux rôles principaux très marquants comme dans Da Vinci Code, Forrest Gump, Anges & Démons, Il faut sauver le soldat Ryan ou encore Seul au monde, Tom Hanks a raconté une anecdote savoureuse au Graham Norton Show : alors qu’il suggérait ses idées, Eastwood le fixait d’un regard quasi menaçant, le poussant à reconnaître, en riant, que ce dernier "traite ses acteurs comme des chevaux".

“Il traite les acteurs comme des chevaux” : Tom Hanks n’est pas près d’oublier le tournage de ce film de Clint Eastwood

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Mais attention, ce n’est pas une critique : c’est même tout l’inverse. Clint Eastwood, fort de son expérience sur Rawhide, a constaté que les chevaux paniquaient au moindre cri "Action !”. Pour préserver l’équilibre et le calme sur le plateau, il a adapté sa méthode.

Une mise en scène silencieuse, mais puissante

Contrairement à certains réalisateurs qui stimulent leur équipe avec des cris, Clint Eastwood préfère parler à voix basse. Il lance simplement un discret "All right, go ahead", puis conclut l’action par un sobre "That's enough of that". Un procédé minimaliste qui ne laisse personne indifférent : "Terriblement intimidant", plaisante Tom Hanks, mais aussi "une vraie impression de confiance", car l’acteur sait qu’il a toute latitude pour travailler.

L’humour de Tom Hanks trouve toute sa puissance dans ce contraste : un homme qui murmure là où d’autres hurleraient, respectant son équipe et les sensibilités présentes sur un plateau de tournage. En y réfléchissant, il souligne la sagesse de cette approche, à des années-lumière des méthodes fortes d’époque, où les mégaphones faisaient sursauter chevaux et acteurs .