Son personnage était perdu dans une forêt maudite, mais maintenant, elle adore l’herbe.
Un film d'horreur culte qui a planté la graine du found footage
Souvenez-vous, en 1999, un p’tit film tourné avec du matériel d’étudiant en cinéma devient un véritable phénomène. Le Projet Blair Witch a, à sa manière, marqué un tournant décisif dans l’histoire du cinéma d’horreur. Réalisé avec un budget dérisoire de 60 000 dollars, il en a rapporté près de 250 millions à l’échelle mondiale, devenant l’un des films les plus rentables de tous les temps ! Si vous ne l’avez jamais vu, sachez qu’il s’agit d’un faux documentaire sur une sorcière s’intéressant à la disparition de trois étudiants en pleine forêt du Maryland. Le film a, à lui seul, lancé la mode du found footage.

Grâce à une campagne marketing virale habilement orchestrée, certains spectateurs pensaient qu’il y avait du vrai dans le Projet Blair Witch, ce qui a renforcé le mystère entourant le long-métrage. Il faut reconnaître qu’il était plutôt aisé pour la production de faire croire que ces “étudiants” avaient vraiment disparu, puisque les jeunes acteurs du casting étaient inconnus au bataillon. Heather Donahue, l’une des actrices principales, a réussi à impressionner tout le monde avec sa performance particulièrement crédible. La célèbre scène filmée en gros plan où elle s’excuse en pleurant face caméra est devenue une séquence mythique parodiée à de nombreuses reprises !
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Des feuilles spéciales dans le chaudron de la sorcière
Malgré le succès fulgurant du Projet Blair Witch, Heather Donahue a peiné à décrocher d'autres rôles après le film. Il faut croire que Hollywood ne savait pas comment gérer une actrice dont la notoriété venait d’un projet aussi atypique. La comédienne a bien tenté de poursuivre du côté de la comédie pendant quelques années, mais sa carrière n’a jamais réussi à s’envoler. Elle décide alors de s’éloigner des écrans pour se réinventer loin du show-business, dans un univers assez particulier.

En 2007, Heather Donahue opère en effet un virage radical dans sa vie. Elle quitte définitivement le cinéma et se lance dans la culture de cannabis médical en Californie, alors en pleine transition vers la légalisation. Un choix qui peut paraître surprenant pour une ex-star de film, mais qu’elle ne regrette pas. Elle raconte son parcours assez surprenant dans un livre autobiographique publié en 2012 intitulé “Growgirl: How My Life After The Blair Witch Project Went to Pot”, où elle décrit sa vie au sein d’une communauté hippie, dans les plantations de cannabis.