Ce 24 juillet, c’est un grand jour pour les développeurs du studio chinois Leenzee Games puisque leur première création, disponible sur PC, PS5, Xbox Series (ainsi que sur le GamePass), est enfin disponible. Galvanisé par le succès retentissant de Black Myth : Wukong, Wuchang : Fallen Feathers rejoint la cour des jeux de rôle et d’action avec l’ambition de montrer les crocs face à la concurrence. De notre côté, on a vécu l’aventure sur PlayStation 5 (et PS5 Pro, également) et il est temps de vous rendre notre verdict. Alors, est-ce que Wuchang : Fallen Feathers est le meilleur Souls-like depuis la sortie d’Elden Ring ou une copie sans saveur d’un Dark Souls ? Place au test !
Un plumage qui recouvre un Souls-like pur et dur
Commençons ce test avec un petit peu de contexte, au cas où vous n’auriez pas jeté un oeil à notre preview, publiée il y a quelques semaines ! Dans Wuchang : Fallen Feathers, on incarne une mystérieuse guerrière dont le nom provient, selon les écrits disséminés dans l’univers du jeu, d’une troupe de pirates avec lesquels elle aurait voyagé. Impressionné par son talent au maniement des armes, l’équipage l’aurait alors baptisée Bai Wuchang. Pourtant, c’est loin des flots que l’aventure débute, dans l’obscurité d’une cave dont on s’extirpe au cours d’un prologue aussi énigmatique que sombre. En soi, une entrée en matière dans la pure tradition du Souls-like, genre auquel le titre de Leenzee s’identifie fièrement — et à juste titre. Il suffit de quelques minutes de jeu pour comprendre que Wuchang : Fallen Feathers va nous faire souffrir - au moins autant que ses personnages - et que, sans mauvais jeu de mots, on risque d’y laisser quelques plumes.

Ces fameuses plumes sont d’ailleurs au cœur du récit. Elles matérialisent l’Ornithropie, une corruption insidieuse qui gangrène le monde. Cette malédiction prive les individus de leur mémoire, puis de leur raison, avant de les transformer en créatures hideuses et difformes sur lesquelles on ne retrouve plus aucune trace d'humanité. Atteinte par ce mal, Wuchang se réveille amnésique, et c’est au joueur de recoller les morceaux de son histoire. Un point de départ classique, certes, mais propice à l’exploration et à la découverte d’un monde aux nombreuses ramifications. Si on suggérait une parenté avec la série des Dark Souls, celle-ci ne s’arrête pas à l’ambiance sombre ou à l’architecture tortueuse du monde. Ici, chaque zone est un entremêlement de chemins secondaires, d’embranchements, de raccourcis à débloquer et de pièges bien dissimulés. On y retrouve les objets à ramasser dans des coins improbables, les ennemis tapis dans l’ombre prêts à surgir, les PNJ énigmatiques distillant quêtes et indices... Bref, un terrain familier pour les amateurs du genre, mais qui n’en reste pas moins plaisant à arpenter. Contrairement à Elden Ring, qui a choisi l’ouverture totale de son monde, Wuchang : Fallen Feathers opte pour une structure plus segmentée, articulée autour de cinq grandes zones.

Chacune d’elles propose un large environnement divisé en sous-sections interconnectées, aboutissant à un rendu plus organique que ce que laisse présager notre description. Car, oui, la transition entre les zones se fait sans rupture : pas de chargements visibles, pas de téléportation artificielle. On avance naturellement, dans une illusion presque constante d’un monde cohérent et homogène — là où un jeu comme Black Myth : Wukong, par exemple, avait parfois du mal à masquer son découpage. Côté gameplay, Leenzee Games reste fidèle au cahier des charges : attaque légère, attaque lourde, esquive, sprint, endurance… Rien ne pourra dérouter les fans de Souls-like. La progression repose sur des autels qui permettent de se soigner, d'accéder à de multiples mécaniques, de ressusciter les ennemis et d’utiliser le mercure rouge, équivalent des âmes de la saga des Souls, pour améliorer les statistiques de l’héroïne ainsi que ses pouvoirs. On y croise aussi une grande variété d’armes, d’équipements, d’objets aux effets divers, et, bien sûr, une économie du risque permanente. Eh oui, comme un Souls, votre mort s’accompagne d’une perte plus ou moins conséquente de mercure rouge ! Cependant, Wuchang : Fallen Feathers parvient à insuffler de l’originalité dans son expérience, et voici comment.

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Un héritier des Souls loin d’être plumé par la concurrence
Si Wuchang : Fallen Feathers assume pleinement son héritage Souls-like, il ne se contente pas de réciter une formule. Ici, le titre de Leenzee cherche au contraire à la sublimer en y ajoutant une belle dose de profondeur et de flexibilité, et je dois dire que le résultat m’a paru franchement convaincant ! On commence avec le système de combat et un premier bon point. À défaut de se reposer uniquement sur l’esquive ou de proposer une parade « basique », Wuchang introduit une « compétence de discipline » - qui peut aussi être offensive, soit dit en passant - qui est propre à chaque arme. Dans le cas des haches ou des lances, celle-ci permet de contrer une attaque ennemie… et de riposter aussitôt. Dans un autre cas de figure, les lames doubles, par exemple, peuvent bénéficier d’un passif nommé « Choc armé », qui permet de dévier une attaque tout en infligeant des dégâts avec un bon timing. On le sent dès les premières heures : le système de combat demande de la dextérité, mais surtout une compréhension fine des possibilités offertes par chaque arme. Prenez bien le temps de les étudier, vous verrez : ça vaut le coup !

À ce niveau, donc, le titre marche du tonnerre. Chaque type d’arme – épées longues, épées à une main, haches, lances, doubles lames – possède son propre gameplay. Rien de nouveau jusque-là, mais Wuchang pousse le concept plus loin en multipliant les variations internes : deux armes d’une même catégorie peuvent offrir des compétences uniques et des sensations différentes. De quoi nous inciter à sortir de notre zone de confort, à tester de nouveaux styles et à redécouvrir les affrontements sous un angle différent. Cette philosophie de la variation, on la retrouve dans le système de « Dégainement rapide », une mécanique ingénieuse qui permet de passer à la volée d’une arme à une autre tout en déclenchant la compétence d'arme de la seconde, à condition, bien entendu, de consommer un cumul de puissance céleste. Un bon moyen de casser la routine, d’expérimenter les combinaisons et, plus largement, d’exploiter tout le potentiel du système de combat.

Et puisqu’on parle de la puissance céleste, il faut que je vous parle de ce système tout aussi bien pensé qui permet de rendre les combats plus dynamiques. En peu de mots, plus vous esquivez avec précision, enchaînez les coups et jouez avec les bons timings, plus vous serez récompensé. Au départ, le cumul est limité mais il s’accroît au fil du développement de l’héroïne. Dans les faits, cette puissance céleste est utilisée pour activer, entre autres, les compétences spéciales ou les sorts. Elle apporte une dimension hybride entre Souls-like et action-RPG, avec des affrontements qui deviennent plus nerveux et spectaculaires à mesure que l’on maîtrise mieux ses enchaînements. Aussi, certaines compétences deviennent encore plus redoutables une fois associées à la puissance céleste, renforçant l’idée d’un gameplay à plusieurs couches, exigeant mais gratifiant. Autre très bonne idée de Wuchang : Fallen Feathers : la possibilité de réattribuer ses points d’essence de mercure à volonté. Rien ne vous empêche de changer complètement de build, de réorienter votre personnage vers un autre type d’arme.

Vous le comprenez, le gameplay est si riche qu’on pourrait en parler pendant des heures. Pêle-mêle, on peut aussi vous parler d’autres petites mécaniques qui pimentent les combats. Il y a la Trempe, qui permet de modifier le bras gauche de Wuchang via des aiguilles à insérer dans des points d’acupuncture, influant sur les dégâts élémentaires, la maîtrise de nos armes ou les statistiques. Les Sorts, quant à eux, peuvent être équipés dans quatre emplacements distincts et consomment, eux aussi, de la puissance céleste. À cela s’ajoutent les Pendentifs (trois passifs à ajouter à votre build), les Bénédictions (liées aux armes et cumulables en sets pour des bonus supplémentaires) et même une mécanique de Folie : un état qui renforce vos capacités… tout en vous rendant plus fragile et en augmentant les pertes de mercure à la mort. En plus de l’arbre de talents classique, certains nœuds spécifiques permettent de renforcer son arsenal via une ressource dédiée : les plumes rouges, disponibles en plusieurs niveaux de rareté.

Un système cohérent, bien intégré, même si l’arbre de talents gagnerait parfois à être plus lisible. En effet, certaines mécaniques y sont présentées de manière un peu floue, au départ, ce qui freine un peu l’expérimentation au début. Reste qu’au global, Wuchang : Fallen Feathers parvient à injecter un vent de fraîcheur sur une structure pourtant éprouvée. Sans renier les fondamentaux du genre, il parvient à enrichir sa proposition avec des mécaniques bien pensées, qui donnent envie de creuser, d’essayer, de recommencer. En fin de compte, un vrai jeu de rôle où chaque choix peut impacter votre manière de jouer et votre plaisir manette en main.
Wuchang : Fallen Feathers, un vrai nid douillet (mais piquant) pour les fans de Souls-like
Après avoir longuement abordé les mécaniques de jeu et les systèmes qui composent le gameplay de Wuchang : Fallen Feathers, il est temps de s’arrêter sur un autre de ses atouts majeurs : son respect des codes du Souls-like. En cela, le titre de Leenzee est un vrai nid douillet pour les amateurs du genre. Tout d’abord, si Wuchang n’est pas un monde ouvert au sens strict du terme, à la manière d’un Elden Ring comme on le soulignait précédemment, il en épouse néanmoins la philosophie. Chaque « acte » du jeu ouvre les portes d’un large biome, traversé de zones secondaires, d’accès cachés et de chemins interconnectés. On passe d’un environnement à un autre de manière fluide, sans transition maladroite et le level design, dense et sinueux, fonctionne parfaitement. Presque instinctivement, il m’a rappelé Dark Souls dans ses meilleures heures, avec cette satisfaction de débloquer un raccourci, de dénicher des trésors bien planqués ou d’apercevoir au loin une zone visitée plusieurs heures plus tôt.

Aussi, cette construction minutieuse ne va pas sans contenu. Bien au contraire, Wuchang : Fallen Feathers se montre généreux. Les quêtes secondaires, parfois discrètes voire cryptiques, s’intègrent subtilement à la progression. Certaines nécessitent simplement de rapporter un objet, d'autres de lire attentivement les descriptions pour comprendre ce qu'on attend de nous. Quelques-unes font même appel à des emotes spécifiques, nous obligeant à revenir sur nos pas une fois l’animation débloquée. Fondamentalement, il n’y a rien de très original, mais le tout s’imbrique bien dans l’univers, enrichissant au passage le lore du jeu, plutôt intéressant à suivre et à reconstruire. Parce que oui, le scénario, on est un peu obligé de le recomposer soi-même, et c’est ce qui souffle parfois le chaud et le froid dans les Souls-like. Néanmoins, il faut souligner le soin apporté à l’édification du monde, même s’il n’y a rien de foncièrement surprenant ou dépaysant. Quoi qu’il en soit, l’univers de Wuchang repose sur une dark fantasy marquée, classique dans son esthétique mais toujours immersive. Le jeu parvient à créer une ambiance sans trop en faire, en distillant ses mystères à travers les décors, les ennemis, les objets, et les rares dialogues. On n’est pas face à une claque artistique ni à un monde totalement saisissant, loin s’en faut, mais à une œuvre cohérente, qui sait poser son atmosphère sans entièrement sombrer dans un aspect générique.

Visuellement, Wuchang : Fallen Feathers tient la route, tandis que trois modes graphiques sont proposés : Priorité aux graphismes, Équilibré et Priorité aux IPS (images par seconde). En combat, c’est ce dernier qui fait véritablement la différence tant la fluidité peut être cruciale pour survivre à un assaut brutal ou réussir une esquive millimétrée. Le mode Équilibré, quant à lui, reste un excellent compromis sur consoles, même si certains environnements peinent à convaincre par leur finition. Certaines textures manquent de soin, et le jeu ne peut prétendre rivaliser, sur le plan purement visuel, avec les meilleures productions chinoises actuelles comme Black Myth : Wukong — qui, à défaut d’une grande cohérence de fond, offrait des panoramas impressionnants. En ce qui concerne l’immersion et le confort de jeu, Wuchang propose deux options de caméra : une « perspective classique » et une « perspective confrontation ». Cette dernière, qui accompagne les mouvements latéraux du personnage en combat, s’avère bien plus agréable lors des affrontements en caméra verrouillée. Elle permet de mieux suivre l’action et de garder un œil sur l’environnement immédiat, là où la caméra classique peut s’avérer un peu rigide et souffrir des problèmes récurrents aux Souls-like et jeux d’action rythmés.

En revanche, tout n’est pas parfait côté technique. Sur PS5 et même PS5 Pro, nous avons constaté des temps de chargement légèrement agaçants, en l'occurrence lors des retours à un autel après une défaite. Quelques secondes de trop qui, enchaînées lors d’allers-retours vers un boss retors, peuvent vite entamer notre patience. L’intelligence artificielle des ennemis montre aussi quelques signes de faiblesse, avec certains comportements erratiques ou peu réactifs. Rien de rédhibitoire, mais cela témoigne d’un certain manque de finition générale. Fort heureusement, ces écueils ne viennent pas ternir une expérience globalement bien rythmée et agréable à l'œil. Le bestiaire est varié et propose de nombreux ennemis atteints par l’Ornithropie, chacun avec ses propres patterns et points faibles. De manière générale, les affrontements sont tendus, parfois impitoyables, mais rarement injustes. En soi, la difficulté est bien dosée. Wuchang évite l’écueil du Souls-like punitif : la courbe de progression est fluide, et les boss, bien que redoutables, ne constituent pas des murs infranchissables. On sort souvent d’un combat ardu avec les mains moites et le cœur qui tambourine, et c’est ce qu’on cherche dans un Souls-like. À vrai dire, on meurt parfois plus lors des phases d’exploration, en tentant de rallier un autel lointain ou en tombant dans un piège bien placé ou sur un groupe d’ennemis.

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Divertir ou subjuguer, Wuchang Fallen Feathers a choisi son camp : j’aurais aimé les deux !
Après plusieurs dizaines d’heures passées dans l’univers désolé et rongé par l’Ornithropie de Wuchang : Fallen Feathers, une chose est claire : le titre de Leenzee a choisi de revenir aux fondamentaux du Souls-like et, rien que pour ça, il séduira sans peine les amateurs du genre. Pour autant, ce parti-pris de revenir à l’essence du Souls-like est à double tranchant. Car si Wuchang maîtrise parfaitement les fondations du genre, il en reprend aussi les limites. À force de cocher les cases du cahier des charges, il peine parfois à affirmer son originalité jusqu’au bout. Certes, la richesse de son gameplay, les subtilités de la puissance céleste, la flexibilité de ses builds ou la densité de son level design en font un titre complet, même plus généreux que bien des concurrents récents, mais il m’a manqué la grande étincelle. Il y a pourtant des moments où le jeu déploie tout son potentiel. À titre personnel, c’est face au boss final de l’Acte 1 que j’ai ressenti un déclic : j’ai compris l’importance de revoir mon build, de changer d’armes, de m’approprier davantage les mécaniques que j’avais jusque-là un peu survolées.

C’est ce type de prise de conscience qui montre à quel point Wuchang peut être riche, à condition de s’impliquer pleinement. Le fait de pouvoir réinitialiser son build sans contrainte (armes, sorts, pendentifs, bénédictions, trempe, etc.), même si l’ergonomie n’est pas au top avec l’utilisation de l’autel pour certains types d’équipements, est d’ailleurs une excellente idée, qui encourage l’expérimentation sans punir l’échec. Mais encore faut-il que le joueur ait envie de s’investir autant. Car Wuchang : Fallen Feathers n’est pas un jeu « d'initiation » au Souls-like. Il est exigeant, parfois opaque et complexe à appréhender. Et bien qu’il évite les pics de difficulté mal dosés de Black Myth : Wukong, sa progression est marquée par des phases d’exploration aussi punitives que ses combats de boss. En étant dans la pure tradition des Souls-like, le jeu ne triche pas et ne cherche pas à séduire tout le monde. Il s’adresse avant tout aux joueurs aguerris, à ceux qui aiment passer du temps à fouiller un environnement, à tester une nouvelle combinaison d’objets ou à réapparaître quinze fois d’affilée au même autel dans l’espoir de terrasser ce boss qui pose tant de soucis. Et si vous êtes de ceux-là, alors Wuchang : Fallen Feathers saura vous satisfaire, peut-être même vous surprendre par moments.

Toutefois, il me paraît difficile d’imaginer le titre de Leenzee devenir une référence incontournable du genre. Non pas parce qu’il manque de talent ou de profondeur — bien au contraire — mais parce qu’il arrive dans un paysage vidéoludique saturé, où les Souls-like se multiplient sans toujours se distinguer pleinement. Et à force d’accumuler les bonnes idées sans les transcender, Wuchang finit par ressembler à un très bon élève… sans pour autant décrocher la meilleure note. Reste une aventure solide, très généreuse, qui peut facilement dépasser les 60 heures de jeu, voire grimper entre 80 et 100 pour ceux qui prennent leur temps ou se heurtent longuement à certains boss. Une durée de vie gargantuesque, mais qui peine parfois à conserver un rythme soutenu ou une montée en tension marquante. On progresse, on s’endurcit, on maîtrise et on passe un bon moment, mais on n’est que rarement véritablement soufflé.
Conclusion
Points forts
- Un modèle de jeu à la Dark Souls
- Un contenu très généreux (60h et +)
- Un level design d’une grande densité
- Un gameplay solide et bien pensé
- Un arbre de talents ingénieux
- Une difficulté savamment dosée
Points faibles
- Une identité pas assez marquée
- Une approche trop scolaire, sans folie
- Une finition à revoir sur certains points (textures, ergonomie, animations)
- Une aventure qui manque d’un vrai côté « épique »
Note de la rédaction
Entre Lies of P, Black Myth : Wukong et, maintenant, Wuchang : Fallen Feathers, les studios de développement asiatiques secouent le genre du Souls-like, bien qu’ils aient pris le train en cours de route. Énième itération d’un genre à part entière qu’on ne présente plus, la création de Leenzee trouve l’équilibre parfait entre un Souls-like qui revient au source et un jeu dont le genre doit se réinventer sous peine de lasser. Au bout du compte, l’expérience promise par Wuchang : Fallen Feathers est honnête, robuste et sincèrement divertissante, à défaut d’amener une révolution. C’est dommage car il ne manque pas grand-chose à ses très bonnes idées pour en faire un fleuron du genre !