Ces sites tombent comme des mouches, et le message adressé aux gestionnaires ainsi qu’aux joueurs est clair.
Les ROMs se font défaire en un jour
Ça s’est passé récemment et le site The Record est un des premiers à en avoir parlé. Durant le mois de juillet, le FBI a mené une opération ciblée visant plusieurs sites de ROMs, spécialisés notamment dans la distribution de jeux Nintendo Switch. Parmi les domaines saisis, nous retrouvons nsw2u.com, un site bien connu des pirates. Selon le FBI, en seulement trois mois (du 28 février au 28 mai 2025), ces plateformes illégales auraient généré environ 3,2 millions de téléchargements, occasionnant un préjudice estimé à 170 millions de dollars. Sur les réseaux sociaux, de nombreux joueurs estiment que ces fermetures n’envoient pas un bon signal, surtout à un moment où les ROMs constituent parfois l’unique solution pour rejouer à des jeux disparus.

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“Préserver les revenus des créateurs”
Pour Nintendo et pour l’Entertainment Software Association (ESA), cette action est en tout cas une nouvelle victoire significative : dans un communiqué, les deux groupes ont qualifié ces plateformes de “nuisibles” pour l’industrie, jouant un rôle clé dans la diffusion “prématurée et illégale” de nouvelles sorties, et attirant “des millions d’utilisateurs par mois”. L’ESA souligne que le marché du jeu vidéo contribue à plus de 101 milliards de dollars à l’économie américaine, ce qui rend la protection contre le piratage essentielle pour “préserver les revenus des créateurs”.

Cela fait depuis plusieurs mois que des initiatives similaires se comptent dans le monde entier avec des démantèlements de réseaux jugés illégaux, des arrestations de ceux qui gèrent ces sites et même des poursuites contre les utilisateurs des plateformes. Cette opération du FBI et des acteurs de l’industrie envoie donc un signal on ne peut plus clair : l’usage, le partage ou l’hébergement de ROMs peut entraîner de graves conséquences.