Mon expérience addictive de deux ans sur Call of Duty : Black Ops 3 et son impact sur ma passion pour les jeux vidéo

Titre original : J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...

Alors que les rumeurs vont bon train concernant Call of Duty : Black Ops 7, il y a un épisode qui est, à mes yeux, le meilleur de la série. Tellement addictif que j’y ai consacré presque deux années entières, avec toujours la même passion et l’envie d’y retourner jour après jour.

Alors que les premières informations sur Black Ops 7 commencent à émerger, il y a un opus de la saga auquel je suis particulièrement attaché et sur lequel j’ai littéralement passé deux années entières, sans relâche. En 2015, alors que j’étais en classe de 4ᵉ, mon père, constatant que je plafonnais depuis la 6ᵉ entre 16 et 16,8 de moyenne, a décidé de me lancer un pari : si j’obtenais plus de 17 au premier trimestre, il m’offrirait une PlayStation 4 avec le jeu de mon choix. Des mots que j’allais prendre au pied de la lettre, puisqu’en décembre, lors de la réunion parents-profs, il tombera sur mon bulletin… avec une moyenne de 17,2. Direction Micromania : on achète le pack PlayStation 4 avec le nouveau Call of Duty : Black Ops 3, sans se douter que ce jeu allait rapidement devenir une véritable addiction pour moi.

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Des entraînements à 6h50 dès 13 ans…

Quand j'ai reçu ma PS4, mes potes n'avaient pas encore la console, donc j’ai mis le disque de Black Ops 3 dans le lecteur et j’ai lancé mes premières parties en multijoueur dans mon coin. J’étais très excité à l’idée d’y jouer après avoir vu une tonne de vidéos dessus de mes créateurs de contenus préférés de l’époque avec Gotaga, Skyrroz ou encore MrLEV12. La première partie se lance sur la map Combine en match à mort par équipe, l'une des cartes les plus populaires à ses débuts. Ayant déjà joué aux opus précédents, la prise en main a été rapide et assez intuitive, même si l’expérience était un peu différente : c’était la première fois que je jouais avec une manette de PlayStation 4.

Map : Combine

J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...

Le Call of Duty précédent, Advanced Warfare, avait apporté un vent de fraîcheur à la licence avec l’introduction de l’exosquelette et plus de verticalité dans les mouvements. Celui-ci permettait de sauter plus haut et de faire des dashs en avant, en arrière ou encore sur les côtés. Si j’étais un fan absolu de ces changements, d’autres n’étaient pas forcément de mon avis.

Black Ops 3 est arrivé avec l’idée de combiner la verticalité de Advanced Warfare à une difficulté de mouvement propre à Treyarch, qui demande plusieurs heures d’entraînement dans le mode Champs Libre (un mode parkour où le but est de terminer le trajet le plus rapidement possible). J’y ai passé des heures à battre mes propres records, tout en progressant en multijoueur grâce à l’expérience accumulée. Que ce soit les sauts propulsés, glissades ou encore les wallruns, ces mouvements nouveaux et dynamiques étaient parfaits et exigeaient une certaine maîtrise.

Après m’être familiarisé avec le jeu, j’ai lancé plusieurs modes dont le Point Stratégique, la Recherche et Destruction, la Domination et surtout la Liaison Satellite. Ce mode de jeu, apparu avec AW, reprend l’idée du basket-ball, mais à la sauce Call of Duty. Le principe est simple : une balle au centre de la map, chaque équipe a un panier et il faut marquer plus de points que l’adversaire. Pour cela, on peut soit plonger dans le panier avec la balle pour marquer 2 points, soit faire un tir à distance pour 1 point, une option plus facile car elle ne demande pas forcément d’entrer dans le camp ennemi ni d’éliminer toute leur équipe.

Sur Black Ops 3 le mode ne change pas, si ce n’est le fait qu’il y a plusieurs manières de faire rentrer la balle dans le panier avec les wallruns grâce aux lancers. Mais pour progresser, il fallait s'entraîner, et je trouvais les meilleurs spots grâce à des tutos YouTube. Avant les cours, mon pote et moi on se levait vers 6h50 pour s'entraîner pendant une heure en partie personnalisée sur des maps comme Fringe, Infection ou Breach, en testant différents types de tirs. On se croyait pour des joueurs professionnels de Call of Duty et cela ne s’arrêtait pas là.

Joue là comme un pro

Je regarde énormément de compétition sur la licence d’Activision et je suis donc devenu un compétiteur dans l’âme. Après avoir regardé pas mal de tournois impliquant de grandes équipes européennes telles que Vitality de Gotaga ou encore Faze Clan, je voulais me mesurer aux meilleurs, et pour cela, la licence d’Activision propose un mode de jeu dédié ouvert à tous, appelé “Arène” dans Black Ops 3. Il ajoute une véritable dimension compétitive, permettant d’affronter les meilleurs joueurs du jeu. La première fois que j’ai lancé ce mode, c’était avec un groupe de quatre potes avec qui on se retrouvait après les cours pour s’amuser ou plutôt… tryharder.

L’Arène dans BO3 se compose de 20 rangs à atteindre, avec en haut de l’échelle la Division Maître. Pour progresser, il faut remporter des matchs afin de gagner des étoiles. Une fois le nombre d’étoiles requis atteint, il faut encore gagner un match supplémentaire pour passer au rang supérieur. Plus on grimpe dans les rangs, plus il faut d’étoiles pour progresser. À l’inverse, une défaite vous fait perdre une étoile, et une série de défaites peut même vous faire redescendre de rang.

J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...

L’Arène reprend les mêmes règles, les mêmes maps et le même format que le circuit professionnel. On y retrouve les quatre modes de jeu utilisés en compétition : Point stratégique, Recherche et destruction, Capture du drapeau et Liaison satellite et se joue en 4 contre 4. L’aspect que j’ai le plus apprécié est le système de bannissement et protection qui a fait son apparition dans le mode Arène de Black Ops 3. Elle permet de se concentrer sur la stratégie avant même que la partie commence et nécessite une bonne communication dans l’équipe.

Système de banissement et de protection

J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...

Au début de la partie, chaque joueur de l’équipe doit bannir un élément parmi plusieurs équipements, atouts, armes ou séries de points qu’il ne souhaite pas voir apparaître, ou au contraire en protéger un qu’il souhaite utiliser pour la suite. Il faut également choisir un spécialiste parmi les neuf disponibles, chacun ayant une capacité offensive et une autre plus défensive. Ces différents systèmes obligent les joueurs à s’adapter en temps réel et à construire leur stratégie en fonction des choix de chaque camp, ce qui rapproche encore plus l’expérience de celle du monde professionnel.

Je n’ai pas aimé, donc je suis resté !

Même si Black Ops 3 était vraiment agréable à jouer et que le mode compétitif était devenu mon terrain de prédilection, il y avait une autre raison qui m’a fait rester aussi longtemps : c’est la sortie du prochain opus, Call of Duty : Infinite Warfare, qui m’a paradoxalement poussé à revenir sur BO3. Quand les premières images sont sorties, le titre ne m’a clairement pas convaincu. Son univers, bien plus futuriste que les précédents opus et situé dans l’espace, donnait presque l’impression de jouer à un jeu Star Wars, ce qui ne m’attirait pas du tout, bien au contraire.

Les mouvements, bien que proches de ceux de BO3 avec le jetpack et les wallruns, me semblaient beaucoup plus lents. Associés à des armes peu marquantes et des maps encore moins mémorables, le jeu avait, à mes yeux, perdu ce qui rendait la licence si captivante. La majorité des fans de Call of Duty partageaient cet avis, comme le montre la bande-annonce de Infinite Warfare. Avant que YouTube ne cache le nombre de dislikes en 2021, elle détenait le record du plus grand nombre de dislikes pour une vidéo gaming, avec plus de 3,9 millions de pouces rouges.

Le 4 novembre 2016, jour de sa sortie, je me suis procuré le jeu pour me faire mon propre avis. Il faut savoir que lorsque les sensations ne sont pas bonnes sur un jeu, je ne peux tout simplement pas continuer à y jouer. Malheureusement, ce fut le cas pour IW, même si j’ai quand même persisté un petit temps parce que j’aimais vraiment la licence. Mais au bout d’un moment, plus aucun de mes potes ne jouait à ce jeu, préférant d’autres FPS sortis à la même période, comme Overwatch ou Battlefield 1.

DLC Awakening sur BO3

J’ai passé 2 ans non-stop sur ce jeu vidéo Call of Duty sans jamais me lasser...

Je me suis moi-même lassé de Infinite Warfare en moins d’un mois, pendant que Black Ops 3 continuait de se renouveler avec de nouvelles maps et armes grâce aux DLC. Je suis donc retourné à mon jeu de cœur et, comme vous pouvez l’imaginer, j’ai replongé dans le célèbre mode Arène. Ce retour aux sources a permis à mes potes et moi de nous retrouver pour des parties personnalisées, où l’on s'affrontait entre nous et on organisait des matchs en 3 vs 3 ou 4 vs 4. Ces moments ont donné lieu à de nombreuses scènes de rigolades, mais aussi à des tensions, tant nous étions tous compétiteurs… et un peu mauvais joueurs.


Depuis BO3, je n’ai plus jamais retrouvé cette même sensation, à part peut-être avec le dernier volet, Black Ops 6, qui propose un gameplay dynamique grâce à l’omnimouvement. Black Ops 7 est annoncé avec des mouvements proches de ceux de son prédécesseur, mais avec probablement des améliorations notables. J’ai donc bon espoir que ce nouvel opus redonnera à Call of Duty la splendeur qu’elle a peu à peu perdue au fil des années, même si, il faut bien l’avouer, cette phrase revient souvent chaque année…