Tarantino utilise une blague sur un chapeau de cow-boy pour créer une scène mémorable dans Kill Bill

Titre original : Tarantino s'est vengé d’un des acteurs principaux de Kill Bill... et ça a donné une scène culte

Il y a un accessoire dans Kill Bill qui a une histoire… qui a l’odeur de la vengeance !

Duel au sommet !

Il y a de nombreuses anecdotes qui entourent le tournage de Kill Bill. L’une des plus amusantes implique l’acteur Michael Madsen, qui interprète Budd dans le film de Tarantino, et un accessoire que le réalisateur détestait : un vieux chapeau de cow-boy qui appartenait à Madsen que l’acteur avait pris l’habitude de porter pendant les répétitions. Un jour Tarantino interpelle Madsen en lui disant : “Tu ne vas quand même pas porter ce chapeau dans le film, hein ?”. Face à l’insistance du comédien pour le porter, le réalisateur a alors une petite idée : il va régler ses comptes avec cet horrible chapeau… dans le film lui-même.

Lors d’une scène, à l’écran, Larry Bishop lance à Madsen cette réplique : “Ce putain de chapeau. Je veux que tu laisses ce putain de chapeau à la maison”. À ce moment, Madsen est convaincu que Bishop improvise, comme cela arrive souvent lors des tournages. Au meilleur des cas, ça passe, au pire des cas, ça termine dans les scènes additionnelles disponibles sur le DVD. Mais non, la ligne était bel et bien dans le script, soigneusement ajoutée par Tarantino pour régler ses comptes avec ce drôle d’accessoire.

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Une plaisanterie qui s’insère dans le film

Cette anecdote assez savoureuse illustre la manière dont Tarantino transforme ce qui se passe pendant le tournage avec ses acteurs en "matière cinématographique" exploitable… peut-être même un petit peu trop. Nous savons que pour Kill Bill, Quentin Tarantino s’est laissé aller dans l’écriture et a rajouté beaucoup de choses par rapport à ce qu’il avait prévu de faire à l’origine. C’est d’ailleurs pour ça que Kill Bill est en deux parties. Il a lui-même reconnu que le scénario est devenu “un roman”, rempli “de proses. Depuis Kill Bill, le cinéaste s’est d’ailleurs juré de garder le contrôle de ses créations en mettant un point d’honneur à ne plus surcharger ses scripts.