Au sein du paysage vidéoludique, certains jeux vidéo modestes ont su tirer leur épingle du jeu et ont généré des millions de ventes avec des idées à la fois simples et originales. Le plus, c’est que ces développeurs leur ont donné vie dans des conditions tout aussi modestes . Pas besoin d’une machine surpuissante ou d’un budget mirobolant pour créer de vrais hits, et ils en sont la preuve !
Ce développeur a vendu plus de 500 000 copies de son jeu, et il n’a pas changé son quotidien
La plupart du temps, il suffit d’une idée très originale ou d’une proposition avec une forte identité, que ce soit visuelle ou ludique, pour s’ouvrir les portes du succès. De plus en plus, le triomphe d’un jeu vidéo n’est pas conditionné par les sommes astronomiques qu’on insuffle dans son développement, et ça, Jordan Morris en est la preuve vivante ! Le créateur du jeu vidéo Rusty’s Retirement, un simulateur de vie agricole inspiré du phénomène Stardew Valley, est parvenu à vendre 550 000 exemplaires de son titre. Cependant, ce joli succès commercial ne lui est pas monté à la tête, comme il l’a expliqué auprès de la rédaction du site GamesRadar.

Dans l’article, il a notamment déclaré que lui et sa famille n’avaient absolument pas modifié leur mode de vie suite à ce succès. De son côté, il roule toujours avec la même voiture et continue d’utiliser l’ordinateur qu’il a acquis il y a cinq, six ans pour une valeur de 1000 euros. La seule dépense assez importante qu’il a pu réaliser, c’est l’achat d’un appartement plus spacieux afin qu’ils puissent profiter au mieux de sa vie de famille. En réalité, l’argent qu’il obtient de la vente de ses jeux vidéo ne sert qu’à une seule chose : investir dans la création de nouveaux titres !
Un PC à 1000 euros et des méthodes simples : ce développeur a trouvé la clé du succès
Eh oui, Jordan Morris, créateur de Rusty’s Retirement, n’a pas la folie des grandeurs et n’a pas pour habitude de bousculer ses méthodes de travail, fructueuses jusqu’à présent. Sa recette, comme il l’explique, c’est d’effectuer un prototypage rapide de sa prochaine création, ce qui lui permet également d’équilibrer plusieurs aspects du développement à l’image de la partie artistique et commerciale. En général, celui-ci passe deux semaines à poser les bases de son futur titre avant de partager ses concepts sur les réseaux sociaux pour évaluer, à la fois, l’intérêt des joueurs qui suivent déjà son travail et ceux qui le découvrent. Ce n’est qu’à partir de là qu’il s’engage davantage dans telle ou telle idée.

Toutefois, Jordan Morris n’a pas hésité à aller piocher des influences dans d’autres titres de la scène indépendante pour établir ses multiples projets. Dans le lot, il cite volontiers Stardew Valley, déjà cité, mais également Hollow Knight, un titre développé par une petite équipe. Cependant, il s’en tient toujours à deux aspects, à savoir le confort et l’amusement. C’est justement en raison de cette priorité absolue que ces titres sont souvent plébiscités pour leur souci du détail et la fluidité des contrôles. Jordan Morris le prouve, il n’y a pas forcément besoin d’avoir une machine de guerre pour produire de bons jeux et il est tout à fait possible de garder les pieds sur terre. À titre de comparaison, le créateur de Stardew Valley, Eric Barone, n’avait pas fait de grandes folies après la sortie de son hit. Tout ce qu’il avait fait, c’était s’acheter un PC « approprié » afin de proposer une amélioration significative pour ses futures créations.