Besoin d’un cours de géographie sur Metal Gear Solid 3 ? On a ce qu’il vous faut. Voilà tout ce qu’il faut savoir sur la présence de la Russie et de la Chine dans Metal Gear Solid 3.
On n'apprendra rien aux fans de Metal Gear, mais depuis ses débuts, la série s’est toujours appuyée sur des événements réels. On peut par exemple citer la Guerre froide, la guerre du Golfe ou encore la menace nucléaire dans son ensemble. Et alors que le remake de MGS 3 est à nos portes (ça sort le 28 août prochain), on vous propose un point sur cet épisode. Comme vous allez le voir, la Russie - et dans une moindre mesure, la Chine - occupe une place centrale.
Bons baisers de Russie
Déjà, un truc évident, Metal Gear Solid 3 se passe en Russie, plus précisément en Union Soviétique (l’ancien “nom” du pays) dans la région fictive de Tselinoyarsk. Snake, ou plutôt “Naked Snake” ici, y est envoyé pour trouver et ramener Nikolai Sokolov, un scientifique russe décrit comme “l’expert le plus important de l’Est dans le développement d’armes”. On ne va pas vous refaire toute l’histoire, mais en gros, l’homme travaille sur le Shagohod, une sorte d’ancêtre du Metal Gear. C’est une arme redoutable et si les Soviétiques parviennent à l’achever, la Guerre froide pourrait prendre un tout autre visage (MGS 3 se déroule en 1964, en plein dans cette période d’extrêmes tensions).
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde était divisé en deux : l’Est et l’Ouest. Ce fut le départ d’une période appelée la Guerre froide - Premiers mots de Metal Gear Solid 3
Nikolai Sokolov et Naked Snake


La Guerre froide ne sert d’ailleurs pas que de cadre ou de point de départ à l’intrigue. Cette période conditionne les dynamiques de personnages et les plus gros retournements de situation de Metal Gear Solid 3. L’exemple le plus important est sans doute celui de The Boss, la mentore de Snake, qui avoue être passé de l’autre côté, chez les Soviets (même si c’est en fait la CIA qui l’y a envoyé). Officiellement, c’est une traîtresse, et cet état de fait qui amènera le maître et l’apprenti - Snake - à s’affronter, dans l’espoir de maintenir l’équilibre fragile de la Guerre froide.
La Chine attend dans l’ombre
Mais il ne faudrait pas oublier le rôle de la Chine dans tout ça. Cette troisième puissance mondiale, qui émerge encore à l’époque, intervient dans MGS 3 via l’Héritage des Philosophes. C’est une énorme somme d’argent rassemblée par les États-Unis, l’Union Soviétique et la Chine au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1918. Le but ? Maintenir la paix dans le monde.
Sauf que l’organisation se dégrade d’année en année, et l’argent - qui était censé être redistribué entre les trois pays - attise désormais les convoitises. Boris Volgin, un agent soviétique (et l’un des grands méchants du jeu) en détourne notamment une partie. De leur côté, la Chine envoie Eva, une agente sous-couverture qui se fait passer pour une espionne américaine du KGB. Le personnage accompagne d’ailleurs Snake pendant une bonne partie de l’aventure, incarnant le spectre de la Chine certes dans l’ombre, mais bel et bien présent.