Avant d’enfiler son costume numérique bleu sur le plateau d’Avatar, cet acteur s’est illustré dans d’autres rôles, dont ce western choquant.

Malgré ses résultats pharaonïques au box-office, la saga Avatar semble frappée d’une malédiction : ses acteurs ont du mal à exceller dans d’autres rôles. Zoe Saldana, l’interprète de Neytiri dans les films SF de James Cameron, a dû attendre longtemps avant de recevoir une récompense digne de ce nom, grâce à son second rôle dans Emilia Perez (malgré ses personnages dans les derniers longs-métrages Star Trek et dans Les Gardiens de la Galaxie).

Le cas de Sam

C’est la même chose pour Sam Worthington, l’acteur qui incarne Jake Sully dans Avatar. Bien qu’il soit au premier plan de deux films qui ont chacun dépassé les 2 milliards de dollars au box-office mondial (Avatar 1 et 2), il reste cet acteur qui est “là”, mais c’est tout. Pourtant, lorsqu’on fouille dans sa carrière, on trouve des performances plus intéressantes. C’est notamment le cas du film dont il est question ici.

Sam en cow-boy

Ce film, c’est Dans le silence de l'Ouest - ou The Keeping Room en VO -, un western réalisé par un certain Daniel Barber (réalisateur britannique qui n’a que trois longs-métrages à son actif) et sorti en 2014. L'œuvre, qui a reçu la jolie note de 75% sur le site de référence Rotten Tomatoes, nous plonge dans les années 1860, à la fin de la guerre de Sécession. Dans ce contexte, trois femmes - Augusta, Louise et Mad - tentent de survivre. Elles vont malheureusement tomber sur un groupe de soldats déserteurs (auquel appartient Moses, le personnage de Sam Worthington), qui menace de les attaquer et de s’emparer de leur foyer. Commence alors un siège violent et impitoyable.

Le Detroit News a salué les performances du casting de Dans le silence de l'Ouest, les qualifiant de “finement sculptées”. Malheureusement, de l’avis général, le trio féminin de tête est plus mémorable que Sam Worthington (son personnage serait moins exploré). Dans tous les cas, d’après la presse, le film vaut le détour. A l’époque, l’Observer parlait de “l'interprétation la plus authentique et la plus atypique” du western depuis longtemps.