Vous voulez un nouveau jeu pour votre Nintendo Switch 2 ? Votre bibliothèque Steam n’est pas assez remplie ou votre PS5 prend la poussière ? Alors, vous devez absolument essayer ce jeu ! En plus de ça, ça ne vous coûtera rien, mais c’est à vos risques et périls : une fois lancé, vous n’arriverez plus à l’oublier, et vous allez vous ruer dessus à sa sortie !
J’ai pris une claque au Summer Game Fest avec ce jeu vidéo, et c’est maintenant votre tour
Il y a quelques semaines de cela, avec une partie de la rédaction, on a fait le voyage jusqu’à Los Angeles dans le cadre du Summer Game Fest. Bon, on ne va pas se mentir, depuis quelque temps, le rendez-vous n’est pas à la hauteur de l’effervescence de l’E3 d’antan. Si bien que, cette année, les développeurs n’étaient pas des plus nombreux à avoir fait le déplacement. Certes, il y avait pas mal de stands sur place mais 2025 semblait être une année de transition tant les très gros acteurs de l’industrie du jeu vidéo avaient fait l’impasse. Bref, on a senti que leur philosophie, c’était « reculer pour mieux sauter ». Alors, oui, on a fait le tour de quelques titres pendant ce séjour mais difficile, sur le coup, d’élire le jeu qui m’a mis une claque monumentale. Les quelques minutes passées sur la découverte du gameplay de Pragmata étaient sympathiques et m’ont rendu très curieux du résultat final, la séquence de gameplay de Resident Evil Requiem m’a flanqué une frousse monumentale et ma petite run sur Towa and the Guardians of the Sacred Tree a rassasié ma soif de rogue-lite à la Hades. Tandis que je pensais repartir du campus des PlayDays sur ma faim, j’ai eu le droit à une illumination !

Il aura fallu que j’attende mon ultime rendez-vous de ce Summer Game Fest, édition 2025, pour mettre les mains sur le titre le plus addictif de tout le salon. Pour ça, il a fallu que je me rende sur le stand de SEGA. Sur place, l’éditeur avait lui aussi fait le voyage avec quelques titres sous les bras, à l’image de Sonic Racing : Crossworlds. Or, ce n’est pas le jeu de course de la mascotte de l’éditeur nippon qui nous intéresse ici ! En l’occurrence, il s’agit plutôt d’une franchise placée dans un état de stase depuis pas moins de 14 ans ! Eh oui, la dernière fois qu’on l’a aperçue, c’était sur Nintendo 3DS. Pour vous dire à quel point ça remonte… Bref, ne faisons pas durer le suspense plus longtemps : le titre le plus fou auquel j’ai pu jouer lors du Summer Game Fest n’est ni un AAA, ni un titre au budget de développement XXL et encore moins issu d’un genre dans l’ère du temps, même si ses représentants continuent de perdurer, c’est… Shinobi : Art of Vengeance !
Après 14 années d’absence, cette saga de jeux vidéo revient en force et c’est la grosse surprise du mois d’août !
Décidément, la folie des ninjas et des samouraïs dans le jeu vidéo ne désemplit pas ! Assassin’s Creed Shadows, Rise of the Ronin, Ghost of Yotei, Ninja Gaiden 4, Nioh 3, Phantom Blade 0, Onimusha : Way of the Sword… Ces guerriers ne pourront pas dire qu’ils ne sont pas hautement représentés. D’ailleurs, ils ont fait main basse sur l’été 2025 puisque l’on a eu le droit, il y a quelques jours, à la sortie de Ninja Gaiden : Ragebound, avant d’embrayer à la fin du mois sur ce fameux Shinobi : Art of Vengeance. Comme je le disais, la licence fait un retour tonitruant sur de multiples supports. Nintendo Switch 1 et 2, PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series, et PC : le ninja de SEGA se démultiplie et n’oublie aucune plateforme ! De plus, pour cet opus, la licence a décidé de prendre la forme d’un jeu d'action et de plateformes, nerveux à souhait avec des élémenrs de metroidvania, genre dont les plus éminents représentants ne sont autres que Hollow Knight, Blasphemous, Metroid Dread, Nine Sols, Prince of Persia : The Lost Crown ou encore la saga Ori. Dis comme ça, ça ne paraît pas forcément évident pour lui de convaincre le grand public, même s’il a de sacrés arguments à faire valoir !

L’un des plus intéressants, à mon sens, ne concerne pas le jeu en lui-même, mais plutôt en rapport avec celles et ceux qui participent à son développement. Car, oui, il faut souligner que c’est le studio français Lizardcube qui chapeaute ce nouvel opus, et cette équipe de développeurs a un très joli pedigree. Ces dernières années, ils nous ont offert Wonder Boy : The Dragon’s Trap et Streets of Rage 4. En fin de compte, Lizardcube a repris ce qui a fait le succès de leurs titres, à savoir le côté jeu d’action-aventure/plateformes et les combats nerveux, pour l’associer à ce nouvel opus de la franchise Shinobi. Pour ma part, si je suis aussi enthousiaste, c’est parce que j’ai déjà eu l’occasion d’y jouer pendant plus d’une heure il y a quelques semaines… et que je n’arrive pas à l’oublier. Je pourrais presque exagérer en disant que les représentants de SEGA ont dû me retirer la manette des mains… Bon, pour leur défense, ils étaient en train de fermer le stand et même de baisser le rideau tout court de ce Summer Game Fest 2025 puisque j’étais, littéralement, leur dernier rendez-vous de la journée. J’ai pourtant essayé de négocier pour prolonger mon essai le reste de la soirée, quitte à y passer la nuit, mais je n’ai pas été assez persuasif. Pas grave, une version démo est d’ores et déjà disponible et je ne peux que vous recommander d’y jouer.
Faites comme moi et essayez Shinobi : Art of Vengeance, la démo va vous faire craquer !
Dès les premières minutes, que ça soit pendant mon essai lors du SGF ou via cette démo, Shinobi : Art of Vengeance m’a convaincu par la nervosité de ses combats où les enchaînements de coups s’exécutent avec une fluidité grisante. D’ailleurs, chaque esquive peut être immédiatement suivie d’une nouvelle attaque, ce qui laisse encore moins de répit à l’ennemi et accentue l'aspect frénétique du jeu. Petit à petit, la dynamique du jeu se renforce à l’aide d’une palette de combos qui s’étoffe, et il est même possible de s’exercer dans un mode Entraînement afin d’affiner ses réflexes. Aussi, plus on récupère de pièces en avançant, plus on débloque de nouvelles techniques et d’options d’équipement. Globalement, Joe Musashi, notre héros, dispose de quatre emplacements de Ninpô, de deux amulettes (passive et combo) et d’un katana que l’on peut, semble-t-il, améliorer. Ce qui a également retenu mon attention, ce sont les amulettes combos car elles incitent à jouer avec précision et à ne pas faire d'erreurs : leur effet se déclenche uniquement lorsque le joueur atteint un certain nombre de coups consécutifs, par exemple 15. En réalité, le titre ne se contente pas de proposer de simples affrontements : des défis d’escouades d’élite, disséminés dans les niveaux, ont su mettre mes nerfs et mes réflexes à rude épreuve. Il faut bien ça pour récupérer des récompenses spéciales !

Porté par des animations soignées et un style graphique dessiné à la main qui sublime l’univers, ce nouveau Shinobi m’a donné la sensation grisante d’incarner un ninja à la fois agile et implacable. Qui plus est, comme je le précisais un peu plus haut, Art of Vengeance emprunte quelques idées au genre du metroidvania, même si l’échelle n’est pas la même que pour certains maîtres-étalon du genre. Ici, le découpage se fait par niveaux. Certains passages restent inaccessibles lors de la première visite et ne se dévoilent qu’une fois les capacités adéquates acquises, ce qui invite à revenir explorer des zones déjà connues un peu plus tard. Mine de rien, le studio Lizardcube a trouvé un bon compromis pour apporter de la rejouabilité sans nous perdre dans un immense dédale à la Hollow Knight. Qui plus est, Shinobi facilite cette exploration grâce au voyage rapide entre les différents points de contrôle. Cette variété de situations, entre affrontements intenses, exploration et défis techniques, est peut-être, à mon sens, la meilleure idée pour relancer cette saga culte ! En attendant la sortie prévue pour le 26 août, la démo est jouable sur l’ensemble des supports. Comme moi, si vous y goûtez, vous risquez de craquer : on insiste, mais s’il y a un titre à acheter ce mois-ci, c’est bel et bien celui-ci, d'autant que son prix est particulièrement attractif !