Vous aussi, vous connaissez ce sentiment : la bêta d’un jeu que vous aimez beaucoup s’achève et il faut désormais attendre la sortie officielle. Dernièrement, j’ai eu ce cas avec Battlefield 6.

Dimanche 17 août au soir, il faudra se faire une raison : plus de Battlefield 6 avant deux mois… Le FPS d’Electronic Arts, attendu officiellement le 10 octobre prochain, vient de boucler deux très bons week-ends de bêta. Les joueurs étaient présents (pic à 520.000 joueurs simultanés sur Steam) et les retours sont, mis à part quelques inquiétudes sur la taille des cartes, globalement très positifs.

Une hype palpable

Bref, tout le monde est excité. Je suis excité. Et vous voulez savoir pourquoi ? Parce que Battlefield 6 est aussi impressionnant et prenant qu’il est agréable à jouer. Electronic Arts et les quatre studios sur le coup ont, en gros, écouté les joueurs à la lettre : ils ont remis l’accent sur la destruction des décors et ont rapproché les sensations du titre de BF3 et 4 (qui constituent pour beaucoup l’âge d’or de la licence). Ils ont aussi ramené le système de classes traditionnel, mais ça, c’est un autre débat.

Après le cas Battlefield 2042 - qui a énormément déçu la communauté -, c’est un retour aux sources nécessaire, voire obligatoire. Je l’ai d’ailleurs relancé il y a quelques jours, pour patienter entre les deux phases de la bêta de BF6. Et il y a un défaut qui m’a sauté aux yeux : les cartes, trop grandes, où l’on peut se prendre des pruneaux à des kilomètres.

(Battlefield 6)

Un savoir-faire bien présent

Il faut dire qu’à l’époque, le gros argument de vente de 2042 était ses parties à 128 joueurs (ce qui demande un terrain de jeu approprié). Un chiffre d’ailleurs revu à la baisse dans Battlefield 6. Les développeurs nous l’ont confirmé, pour l’heure, le maximum sera de 64 personnes en ligne. “Nous avons le sentiment que c’est le bon équilibre pour Battlefield et (le mode) Conquête”, m’expliquait Byron Beede, manager général du projet. “C’est le bon design de map pour nous, le bon nombre de joueurs, le bon facteur de fun”.

Et franchement, cet équilibre entre la taille des cartes, le level design et le nombre de joueurs, on le sent quand on joue à Battlefield 6. On se sent ni submergé (à part peut-être dans le mode Ruée sur une carte comme le Siège du Cair), ni perdu au milieu de nulle part. Tout ça, ça rend cet opus assez addictif. Donc ça va être dur d’attendre la sortie de Battlefield 6 en octobre prochain. Avec un peu de chance, il y aura peut-être une seconde phase de bêta.