Plébiscitée par la critique et les spectateurs, cette mini-série disponible sur Netflix atteint l’impressionnant score de 99%. Inspirée d’une histoire vraie, elle mêle émotion et intensité, promettant de marquer durablement ceux qui la découvrent.
Le streaming vit ce que l'on pourrait appeler un âge d'or des mini-séries, et ce n'est pas un hasard. Il y a quelque chose d'incroyablement satisfaisant à savoir qu'on peut se laisser captiver par une histoire intense, bien écrite et chargée d'émotion sans pour autant avoir à y consacrer six mois. Netflix l'a parfaitement compris, c'est pourquoi ils ont misé sur ce format, avec plusieurs succès comme Adolescence, Inventing Anna ou encore Le Jeu de la Dame.
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Mais ces réussites récentes ne doivent pas occulter des mini-séries plus anciennes, mais tout aussi intrigantes. Alors si en plus la série est adaptée d’un roman basé sur des faits réels par une réalisatrice oscarisée, l’intérêt grimpe forcément. C’est le cas de Captive (Alias Grace en VO), une série canado-américaine de 2017, adaptée du roman éponyme de Margaret Atwood, paru en 1996. La série a reçu un accueil critique extrèmement positif, avec un score de 99% sur Rotten Tomatoes et une note de 4.1/5 sur Allociné.

Une histoire vraie adaptée d’Atwood
Grace Marks est une jeune Irlandaise de la petite bourgeoisie qui décide de tenter sa chance au Canada. Embauchée comme domestique, elle est condamnée à la prison à vie pour le meurtre brutal de son employeur et d’une gouvernante. Seize ans après son incarcération, le Dr Simon Jordan tombe amoureux de Grace et est prêt à tout pour découvrir la vérité sur cette affaire. Au cours de la série, nous apprendrons en détail les événements qui ont conduit Grace à commettre les meurtres et comprendrons sa propre condition de femme au XIXe siècle. La série ne compte que 6 épisodes de 40 à 50 minutes, parfait pour être dévorée en une ou deux soirées.
Une critique sociale intemporelle
Tout comme le roman dont elle est l’adaptation, la série se base sur des faits réels, survenus au Canada en 1843. La réalisatrice et scénariste Sarah Polley (lauréate de l'Oscar du Meilleur scénario adapté pour Women Talking en 2023) livre une adaptation pertinente et actuelle, malgré son intrigue se déroulant au XIXe siècle. Une critique sociale forte sous-tend l'histoire : le rôle des femmes dans une société rigide, le poids des classes sociales, la fragilité de la justice et la façon dont la perception peut tout changer. Des thématiques finalement intemporelles et qui sont ici brillamment traitées.
La Servante Écarlate

L’autrice Margaret Atwood est coutumière de ces thèmes, et Captive n’est pas la seule de ses œuvres à avoir été adaptée en série. C’est aussi le cas de ses romans Wandering Wanda, et surtout de La Servante Écarlate, qui compte 6 saisons et 67 épisodes, sortis entre 2017 et 2025, et ayant rencontré un grand succès.