Le long-métrage réalisé par Adam McKay en 2021 aurait copié un livre écrit par un certain Darren Hunter. Cependant, la justice ne semble pas être de cet avis.
Le pire est à venir pour notre planète
Il vous a sûrement fait rire. Il vous a peut-être fait réfléchir. Don't Look Up, comédie dramatique disponible sur Netflix, raconte l’histoire de deux astronomes : Kate Dibiasky (incarnée par Jennifer Lawrence) et son professeur, le Dr. Randall Mindy (joué par Leonardo DiCaprio). Ils découvrent qu’une comète géante va entrer en collision avec la Terre et qu’elle serait capable d’anéantir toute vie dans un court délai. Malheureusement, lorsque le duo tente d’alerter les autorités ainsi que les médias, ils ne peuvent que constater que personne ne veut les croire. Ils font face à l’indifférence du gouvernement et les journalistes désireux de vendre du divertissement plutôt que de l’information tournent leurs avertissements en dérision.
Comptant dans son casting Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet ou encore Ariana Grande, le film est un cocktail d’humour noir et de satire politique. Avec une moyenne de 54 % d’avis positifs sur Rotten Tomatoes, la production d’Adam McKay a néanmoins divisé la critique. Ce que l’on ne sait pas, à propos de ce long-métrage, c’est qu’il est accusé d’avoir copié différentes œuvres venant d’auteurs indépendants.

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La fin du monde, un sujet commun
Dans les colonnes de Variety, nous apprenons que l’auteur de The Million Day Forecast, Darren Hunter, a déposé une plainte contre Netflix pour plagiat. Il affirme en effet que le film d’Adam McKay est basé sur son roman, ni plus, ni moins. Cependant, le juge Gregory Presnell a rejeté mardi cette plainte, estimant que le roman était “une œuvre totalement différente” et que les similitudes constituaient “des idées générales non protégées par le droit d'auteur”, relate le site.

En 2023, c’est un autre auteur, William Collier, qui avait intenté un procès, affirmant que Don't Look Up était une copie de son roman auto-publié intitulé Stanley's Comet. Là encore, les accusations avaient été rejetées pour des motifs similaires. Cela fait donc deux victoires consécutives pour le géant américain de la SVOD qui voit les plaintes se multiplier comme les comètes dans l’espace. Heureusement pour lui, pour le moment, aucune n’a réussi à pénétrer dans son atmosphère.