Dans le but de plaire à un maximum de joueurs, ce jeu de tir d’extraction à la première personne a pris une décision audacieuse… et retiré un élément qui peut être une vraie source de stress ! Jouable dans les allées de la Gamescom, le titre en question, baptisé Incursion Red River, a su charmer certains joueurs et même journalistes, à l’image de notre collègue du site GameStar dont on vous résume le témoignage !
Ce jeu vidéo de tir retire l’un des éléments les plus stressants du genre, et les joueurs sont fans
Incursion Red River est un jeu d’action tactique, développé en Allemagne par le studio Games of Tomorrow, qui reprend les codes du genre extraction-shooter, tout en s’éloignant volontairement de la formule popularisée par Escape from Tarkov ou Hunt: Showdown. Pour tirer son épingle du jeu et se démarquer, Incursion Red River a une particularité : il n’intègre pas de mode PvP. Ici, le joueur évolue seul ou en coopération avec jusqu’à trois alliés face à des escouades d’ennemis contrôlés par l’intelligence artificielle. Ce choix n’est pas anodin : les développeurs ont pris le parti de le concevoir ainsi afin de réduire la pression liée à la confrontation avec d’autres joueurs, tout en conservant la tension des missions à haut risque, et c’est plutôt malin !

Disponible en accès anticipé sur Steam depuis avril 2024, le jeu propose, pour l’instant, deux cartes : une grande zone de jungle et un bunker qui donne l’impression d’avoir mis le pied dans un immense dédale. Au sein même du jeu, on peut prendre part à quatre types de missions centrées sur trois éléments clés : l’infiltration, la collecte de butin et l’extraction. Pour conserver l’attention des joueurs, les développeurs ont également mis en place un système de progression par réputation auprès des factions, ce qui permet de débloquer de nouvelles armes, munitions et modifications. Là où Incursion Red River souhaite faire la différence, c’est sur l’aspect réaliste. Par exemple, l’inventaire et la carte prennent la forme d’une tablette que le soldat doit physiquement manipuler, et aucun indicateur de munitions n’apparaît à l’écran : il faut vérifier son chargeur manuellement. Même les séquences de tir se veulent à la fois authentiques et immersives : recul marqué, animations soignées et précision fortement récompensée (une balle bien placée suffit à éliminer un adversaire, et ça vaut aussi pour vous…).
L’un de nos confrères a joué à Incursion Red River, et il en a senti tout le potentiel
À l’heure actuelle, Incursion Red River reste un projet en construction. Les développeurs prévoient d’ajouter quatre nouvelles cartes dans les deux à trois années à venir, d’étoffer la variété des armes (33 déjà disponibles) et d’introduire de nouvelles fonctionnalités comme l’agrandissement de la base entre deux expéditions ou encore un support officiel pour les mods. Toutefois, le titre, en l’état, fait déjà saliver celles et ceux qui ont posé leurs mains dessus, à l’image de notre confrère du site GameStar. À l’occasion du salon de jeux vidéo qui a eu lieu à Cologne la semaine dernière - la fameuse Gamescom -, le journaliste Tillmann Bier a pu s’essayer à Incursion Red River et partager ses impressions dans la foulée ! Se présentant comme un amateur de jeux comme Hunt: Showdown ou Escape from Tarkov, il souligne, dans un premier temps, la relation un peu particulière qu’il entretient avec ce genre de tire, sorte de mélange entre haine et amour. C’est vrai qu’entre ces deux-là, il n’y a souvent qu’un pas…

Entre autres, si les missions tactiques et la tension inhérente à ces titres le passionnent, il explique que l’idée de tout perdre face à d’autres joueurs peut s’avérer quelque peu angoissante, et c’est précisément sur ce point qu’Incursion Red River a su le convaincre et lui faire de l’oeil. Comme il le déclare dans son article, il s’agit de « l’alternative parfaite » et même du « seul extraction-shooter » auquel il envisage de jouer. Qui plus est, son essai lui a confirmé que les soldats contrôlés par l’IA peuvent se montrer redoutables, autant que des joueurs en chair et en os : il cite, par exemple, ce moment où il est éliminé près d’un point d’extraction par un tireur d’élite parce qu’il a négligé le niveau de sécurité de la zone. Hormis cette mauvaise surprise, par manque de vigilance, il appuie sur le fait que les affrontements restent gérables avec une approche tactique. Au bout du compte, même si l’expérience fut courte, notre confrère de GameStar souligne que le jeu, bien qu’encore en accès anticipé, lui a laissé « une bonne impression », et ce n’est pas les joueurs qui vont le contredire : sur Steam, les évaluations « plutôt positives » (75%) laissent entrevoir un avenir prometteur !