Genshin Impact, mais aussi les autres projets du HoYoVerse (Zenless Zone Zero et Honkai : Star Rail) ont profondément marqué l’industrie du jeu vidéo, à tel point que plusieurs éditeurs et studios se sont rués sur ce nouveau filon. Loin de proposer un simple ersatz sans saveur, les studios chinois Hypergryph ont mis sur pied un Action-RPG de science-fiction Free to Play qui coche toutes les cases du Genshin Impact killer. Voici mes premières impressions sur Arknights Enfield après 30 minutes sur PC.

Arknights Enfield, l'Action-RPG de Hypergryph

Arknights : Endfield est un jeu vidéo de rôle et d'action Free to Play développé par Hypergryph et publié à l'international par Gryphline. Ce spin-off de la série Arknights se déroule sur Talos-II, une lune inhospitalière de la géante gazeuse Talos jonchée de catastrophes naturelles, où l'Érosion déforme les environnements et les Aggeloi représentent des menaces constantes. Le joueur, en tant qu'Endministrators du Département de Récupération du Protocole au sein d'Endfield Industries, est chargé d'explorer l'astre et d'étendre la civilisation humaine via un système industriel automatisé au cours d'une expérience immersive en 3D.

Le gameplay d'Endfield s'écarte radicalement de son prédécesseur de type tower defense. C'est un Action-RPG en temps réel avec des éléments de stratégie, et de gestion de base et de production qui rappelle Satisfactory. Les joueurs explorent un monde semi-ouvert, combinant la collecte de ressources et la construction d'usines complexes, à la manière de Factorio. Le système de combat dynamique permet de constituer une équipe de quatre personnages et d'alterner entre eux afin de déclencher compétences tactiques, combos et capacités ultimes. Free to Play, le titre inclut des microtransactions et un système de gacha.

Arknights : Enfield sort à une date indéterminée sur mobiles, PC et PlayStation 5.

Un Genshin Impact Killer !

Dès les premières minutes, une évidence me saute aux yeux. Hypergryph n’est clairement pas venu pour faire de la figuration à la gamescom 2025. Au-delà de son stand qui grouille de fans alors que pour rappel Arknights : Enfield n’est toujours pas sorti, c’est la démo mise à disposition de la presse et du grand public qui m’a fait forte impression. La seule séquence d’introduction qui sert aussi de tutoriel met les points sur le i et les barres sur le t. La mise en scène est spectaculaire, les environnements tape à l'œil et les combats dynamiques. Bref, c’est un sans faute.

Il était ensuite temps d’explorer Talos-II et de faire face aux menaces qui pèsent sur cette lune hostile. Les studios chinois n’ont plus rien à prouver en matière de design, mais parviennent encore à me surprendre. La direction artistique “anime” d’Arknights : Enfield est un modèle du genre avec ses personnages marquants et ses environnements SF dépaysants. L’accent est bien entendu mis sur les Endministrators (au nombre de 15 pour le moment) qui vont rendre fous les joueurs et joueuses, mais Talos-II n’est pas en reste avec plusieurs zones ouvertes inspirées à explorer.

Les combats sont bien évidemment une autre facette centrale d’Arknights : Enfield, et Hypergryph ne lésine en rien sur les moyens pour les rendre attractifs et hautement explosifs. Leur secret réside dans l’alternance entre les quatre Endministrators qui constituent une équipe, les esquives et l’utilisation au bon moment d’attaques spéciales dévastatrices. Rien de vraiment novateur sous l'astre gazeux de Talos me direz-vous, mais la formule est d’une efficacité redoutable et d’une générosité à toute épreuve. Reste à connaître la nature des microtransactions présentes en jeu et leur prix.