Près de trois décennies après sa sortie, Jumanji continue de surprendre. Un détail récemment redécouvert montre que les héros auraient pu mettre fin à leur cauchemar en quelques lancers de dés à peine. Retour sur une révélation inattendue.
Un film culte qui cache encore des secrets
On a souvent l’impression que les œuvres de notre enfance n’ont plus rien à cacher, tant on les a visionnées en boucle. Pourtant, certaines productions gardent encore des surprises, même trente ans après. C’est précisément le cas de Jumanji, long-métrage réalisé par Joe Johnston et sorti en 1995. À l’époque, la critique avait accueilli le film avec un enthousiasme mitigé : à titre d’exemple, Rotten Tomatoes affiche encore aujourd’hui un score de 52 % côté presse, contre 63 % pour le public. Pourtant, ces chiffres ne reflètent pas l’impact réel du long-métrage sur la culture populaire. Peu de films destinés à la jeunesse ont su marquer autant les spectateurs, grâce notamment à l’interprétation magistrale de Robin Williams, qui incarnait un Alan Parrish à la fois fragile et héroïque.
L’histoire débute avec Judy et Peter, deux jeunes orphelins installés chez leur tante. En fouillant le grenier du manoir, ils tombent sur un mystérieux plateau de jeu. Très vite, ils comprennent qu’une partie a été entamée plusieurs décennies auparavant… et jamais achevée. Chaque lancer de dés libère son lot de catastrophes surnaturelles, transformant la maison en champ de bataille. Si cette mécanique scénaristique donne au film son rythme trépidant et son atmosphère unique, un détail sur les règles du jeu vient aujourd’hui bouleverser notre regard : la partie aurait pu se conclure bien plus vite que prévu.
Une partie écourtée en quelques lancers
Lorsqu’on se lance dans un jeu de société, on sait rarement combien de temps durera la partie. Pourtant, dans Jumanji, un élément longtemps ignoré laisse entendre que l’aventure aurait pu se clore en un clin d’œil. Judy, Peter, Alan et Sarah se sont embarqués dans une série d’épreuves spectaculaires : lions, moustiques géants, inondations, ou encore un chasseur impitoyable. Mais en réalité, rien ne les obligeait à subir un tel chaos. Contrairement à ce que l’on imagine, les joueurs n’étaient pas contraints de rester assis autour de la table, attendant leur tour avec résignation.
Si les protagonistes s’étaient contentés d’enchaîner les lancers de dés, la partie aurait pu se terminer en neuf coups seulement. Autrement dit, l’épopée qui dure près d’une heure quarante à l’écran aurait pu être expédiée en moins de cinq minutes. La maison aurait été préservée, le danger contenu, et l’univers du film privé de son intensité dramatique. Bien sûr, une telle approche aurait complètement ôté au long-métrage sa tension et son charme, mais l’idée reste fascinante : les héros tenaient la solution sous leurs yeux.
Cette curiosité concerne uniquement le film de 1995, puisque les reboots modernes — Jumanji : Bienvenue dans la jungle (2017) et Jumanji : Next Level (2019) — réinventent le concept sous la forme d’un jeu vidéo. Dans ces nouvelles versions, la progression dépend des niveaux, des avatars et de l’exploration, rendant impossible une résolution aussi rapide. Reste que ce petit détail rappelle à quel point un scénario peut cacher des zones d’ombre, et comment un film que l’on croyait connaître par cœur peut encore, trente ans plus tard, livrer un secret aussi amusant qu’inattendu.