Ce collectionneur a poussé le dicton “attrapez-les tous” à son paroxysme… et c’est ni sur Évoli, ni sur Pikachu !

À 32 ans, Hugo Tsang Cheuk-ti, employé de bureau de Hong Kong, a transformé son amour pour Ectoplasma en un titre du Guinness World Records. Sa collection compte aujourd’hui plus de 1 200 objets uniques dédiés au Pokémon Ombre.

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Attrapez-les tous !

Tout a commencé avec un jouet offert par sa mère : une figurine transparente, un produit assez classique à l'époque, que beaucoup d'enfants ont eu. Ce petit objet a suffi à éveiller chez Hugo une fascination durable. Très vite, il découvre le personnage dans les jeux vidéo, et il reste fan sa puissance et son sourire malicieux. A ce moment-là, la passion devient une quête obsessionnel. Il raconte avec émotion :

J'avais huit ans quand j'ai vu Ectoplasma pour la première fois. Parmi les figurines Pokémon achetées par ma mère, il y en avait une translucide, d'un violet profond, qui m'a tout de suite captivé.

Au fil des années, Hugo récupère tout ce qui touche à l'ectoplasme : peluches, cartes, accessoires, vêtements et même... de la vaisselle ! Le collectionneur attentif, ne récupère cependant que les produits officiels ou sous licence. Ses amis participent aussi à l’aventure en achetant pour lui au Japon, où les prix sont plus abordables, et où les goodies Pokémon sont légions. Derrière chaque objet se cache une histoire, du simple set de table, à la peluche exclusive collector.

Ectoplasma en force

Avec le temps, Hugo a amélioré ses méthodes de chasse : Enfant, il échangeait avec ses camarades pour compléter sa collection ; aujourd'hui, il organise des achats groupés via Facebook, une nouvelle manière de se regrouper et d'aggrandir sa collection. Parmi ses plus grandes victoires : obtenir une immense peluche Ectoplasma à langue-tapis, une exclusivité japonaise obtenue après de nombreux obstacles logistiques. Il a fallu se battre pour obtenir la bonne adresse, après avoir fait la commande exclusivement par téléphone.

Décrocher le Guinness World Records a exigé bien plus que de simples achats. Hugo a dû cataloguer chaque objet, numéroter, photographier et rédiger des descriptions précises. Des nuits blanches ont été nécessaires pour prouver l’ampleur de sa collection. Lorsque la reconnaissance est tombée, c’est toute une vie de passion qui a été validée. "Je n'ai pas fait ça pour être célèbre. Je veux juste que les gens pensent à moi quand ils voient Ectoplasma", explique-t-il. Aujourd’hui, Hugo continue de partager son univers violet sur Instagram et rêve déjà de battre son propre record. Le Pokémon quant à lui, n'est pas prêt de disparaitre, il continue de faire les beaux jours de Game Freak, entre Gigamax et Méga-évolution...