Entre romance sulfureuse, esthétique radicale et casting controversé, la nouvelle adaptation de Wuthering Heights par Emerald Fennell, avec Margot Robbie et Jacob Elordi, s’annonce déjà comme un phénomène culturel. Prévu pour la Saint-Valentin 2026, le film fascine avant même sa sortie.

L'adaptation très attendue du classique d'Emily Brontë, Wuthering Heights, par Emerald Fennell, s'annonce déjà comme un phénomène culturel. Avec Margot Robbie et Jacob Elordi en têtes d'affiche, et la promesse d'une bande-son originale signée Charli XCX, le film est même décrit avec humour comme "le matcha dubai chocolate labubu du cinéma" sur X. Cette expression résume parfaitement l'engouement et l'hétérogénéité des éléments qui convergent vers ce projet, le positionnant comme un succès avant même sa sortie le 14 février 2026.

Une relecture audacieuse du classique d’Emily Brontë

Emerald Fennell, déjà acclamée pour Promising Young Woman (Oscar du meilleur scénario original en 2021) et Saltburn, est connue pour son style agressivement provocateur. Son approche de Wuthering Heights ne fait pas exception, promettant une relecture "érotique" et "sexuellement chargée" du roman gothique. Le premier aperçu du film a révélé des images suggestives, avec un Jacob Elordi torse nu travaillant en extérieur, du pétrissage de pain, des doigts dans les jaunes d'œufs et des corsets serrés, voire coupés. Les réactions aux premières projections test ont été mitigées, certains spectateurs décrivant le film comme "tonalement abrasif", choqués par une scène de pendaison publique où "l'homme condamné éjacule en pleine exécution".

Le casting de Margot Robbie dans le rôle de Catherine Earnshaw et de Jacob Elordi en Heathcliff a généré à la fois de l'enthousiasme et de la controverse. Si Elordi a salué le projet comme "une romance incroyable, une véritable épopée, visuellement magnifique" avec des "performances à couper le souffle", son choix pour le rôle de Heathcliff, décrit dans le livre comme ayant la "peau foncée", a provoqué un tollé. La directrice de casting, Karmel Cochrane, a défendu sa décision, arguant que "ce n'est qu'un livre... tout est de l'art". Le buzz a été tel que des internautes ont déjà qualifié le film de "pornographie softcore érotique", mentionnant des éléments de BDSM et une scène impliquant "un doigt dans la bouche d'un poisson".