Adapté du roman d’un roman de Stephen, il est en train de conquérir tout le monde
De l’horreur au divertissement
Avez-vous entendu parler de The Long Walk, Marche ou Crève chez nous ? Adapté du roman dystopique de Stephen King (publié sous le pseudonyme Richard Bachman en 1979), le film sortira au mois d’octobre chez nous. Réalisé par Francis Lawrence, déjà reconnu pour avoir mis en scène plusieurs volets de Hunger Games, et écrit par JT Mollner, le long-métrage reprend une intrigue aussi implacable que glaçante : cent adolescents, chacun représentant un État américain, doivent participer à une marche où ils sont contraints de maintenir une vitesse minimale de 3 miles par heure sous peine de recevoir trois avertissements… avant d’être exécutés.
Vous l'aurez compris, le récit s’ancre dans un futur autoritaire où l’État transforme la souffrance en spectacle, afin d’insister sur l’érosion de l’humanité face à l’obsession du divertissement. En héritier de l’univers dystopique exploré dans des sagas comme Battle Royale ou The Hunger Games, ce long-métrage met en lumière la fragilité des individus face à un système oppressif. Ici, la moindre faiblesse se paie au prix fort.
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Des acteurs usés physiquement et psychologiquement pour les besoins du film
Le casting, à la hauteur de l’ambition du projet, rassemble Cooper Hoffman (Raymond “Ray” Garraty), David Jonsson (Peter McVries), Charlie Plummer, Garrett Wareing, Tut Nyuot, Roman Griffin Davis, Ben Wang ou encore Jordan Gonzalez. Le tournage, mené à Winnipeg au Canada, a confronté les acteurs à une véritable épreuve physique : près de 400 miles parcourus collectivement, à raison de 25 000 à 30 000 pas par jour, dans le but de retranscrire au mieux la fatigue, l’usure et la tension psychologique des personnages.

Noté 96 % sur Rotten Tomatoes, The Long Walk est décrit comme l’une des adaptations les plus sombres et puissantes de King : une expérience cinématographique à la fois minimaliste et radicale, où la mise en scène insiste sur la répétition, la durée et la dégradation mentale des marcheurs. Dans ce monde où la jeunesse est sacrifiée pour maintenir un équilibre social fictif, Lawrence livre une parabole moderne sur la violence institutionnelle. “Le scénariste a apporté des changements audacieux au matériau source, sans toutefois le censurer ni le diluer”, assure Empire dans sa critique. Le film arrivera le 1er octobre 2025 dans nos salles obscures.