Stephen King est connu pour ses innombrables succès littéraires qui font les beaux jours du cinéma grâce à leurs adaptations, et l’une d’elle risque bien d’entrer parmi les classiques de 2025. Avec son histoire bien sentie et un acteur du film Alien Romulus qui vient prêter ses talents, l’œuvre s’annonce prometteuse.
Ça va se bousculer au cinéma cet automne ! Avec Une bataille après l’autre avec Leonardo DiCaprio, The Smashing Machine avec Dwayn "The Rock" Johnson ou encore Insaisissable 3, cette rentrée s’annonce particulièrement dense en films. Dans la liste, on retrouve également une toute nouvelle adaptation du roman culte de Stephen King, publié sous le pseudonyme de Richard Bachman, le très attendu Marche ou Crève. Réalisé par Francis Lawrence, cinéaste déjà réputé pour son travail sur des œuvres dystopiques telles que Je suis une légende, avec Will Smith, et la saga Hunger Games, cette production promet d'être palpitante. Et si on en croit les premiers avis, c’est le cas ! Avec David Jonsson de la partie, jouant Andy dans Alien Romulus, le film s’annonce déjà comme un petit incontournable de 2025.
10km à pied, ça use
L’intrigue nous plonge dans la peau de Ray Garraty (Cooper Hoffman), un jeune américain de 16 ans concourant pour La Longue Marche, une émission TV mortelle qui compte cent participants. Composés exclusivement d’adolescents sélectionnés à travers le pays, parmi lesquels on compte Peter McVries incarné par David Jonsson, le show les force à marcher sans relâche, maintenant une cadence minimale sous peine d'être abattus. Le dernier participant en vie remporte une récompense extraordinaire : tout ce qu'il désire pour le reste de son existence. Tous poussés dans leurs retranchements physiques et mentaux, ils vont devoir trouver les ressources nécessaires pour éviter d’y rester.

Le récit fascine par les problèmes qu’il soulève : curiosité malsaine des jeux extrêmes, banalisation de la violence dans les médias, exploitation de la jeunesse comme spectacle. Tout est fait pour impacter émotionnellement le spectateur, du malaise à l’empathie, en passant par la tristesse et le désarroi. La mise en scène de Francis Lawrence joue beaucoup sur ça, se caractérisant par une approche réaliste et personnelle, permettant de se projeter dans les sentiments des protagonistes. Les paysages sylvestres donnent au film un certain cachet, avec son atmosphère froide et inquiétante.
Du Stephen King pur jus
Les premières réactions critiques sont dithyrambiques. Sur Rotten Tomatoes, le film affiche un taux de 96%. L'œuvre est vécue comme quelque chose d’intense et déprimant, en veut pour preuve l’avis de Perri Nemiroff de Collider, le décrivant comme "sans conteste le film le plus émotionnel de l’année", ajoutant que c'est "un marathon dont on ne sort pas indemne".

Le long-métrage de Lawrence a su capter l’essence même de Stephen King, Andrew J. Salazar de Discussing Film le considérant comme "l’une des adaptations de Stephen King les plus percutantes de ces dernières années". Certains vont même jusqu’à dire qu’il n’y a pas plus “féroce” représentation de l’univers de l’écrivain, à l'image de Doug Jamieson pour The Jam Report :
À la fois poignant et hypnotique, c'est Stephen King dans sa forme la plus dépouillée et la plus féroce, livré avec une sincérité lucide qui ne fait qu'approfondir l'horreur.
Attendu dans les salles de cinéma pour le 12 septembre aux USA et le 1er octobre en France, le film risque bien de faire de l’ombre à d’autres productions et on ne peut que vous inviter à le regarder.