Pour moi, la surprise du dernier Nintendo Direct vient d’un spin-off Pokémon inattendu. Baptisé Pokopia, ce jeu troque combats et badges contre détente, construction et vie insulaire. Inspiré de Minecraft et d’Animal Crossing, il pourrait bien devenir l’incontournable cosy game de la Switch 2.
Un Pokémon inattendu : Pokopia, le cosy game que personne n’avait vu venir
Principe journalistique oblige, je suivais - sans passion mais avec beaucoup d’attention - la conférence Nintendo Direct de ce 12 septembre. Généralement, la plupart des licences présentées par le géant me laissent plutôt indifférente, à commencer par Pokémon. Seule l’éventuelle apparition de Tom Nook suffisait à me maintenir éveillée (et encore, je savais bien qu’Animal Crossing n’apparaît généralement qu’après plusieurs années de vie de la console qui accueille ses nouveaux opus). Résignée, j’étais sur le point de décrocher, quand un visage inattendu a surgi à l’écran : celui d’un Métamorph transformé en fillette étrange (mais bizarrement adorable). Et là, l’incroyable s’est produit : mon sourcil, jusque-là impassible, s’est arqué. Ce n’était pas un énième Pokémon, non. Ce Métamorph devenait le point de départ d’un tout nouveau spin-off, Pokopia, qui m’a littéralement cueillie.
Dès les premières images, une étincelle a remplacé mon ennui. Ce n’étaient pas tant les créatures colorées qui captaient mon regard que l’ambiance et la promesse du jeu. Un Pokémon qui assume ses inspirations puisées dans Minecraft et qui, surprise, rappelle également Animal Crossing. Miser sur la mignonnerie des Pokémon pour en faire un jeu 100 % cosy, délesté de combats et de collection effrénée, voilà un coup de génie des développeurs. Là où les opus principaux offrent une détente relative mais parasitée par la stratégie, Pokopia propose une expérience purement relaxante capable de happer complétement les cosy gamers.

Pokémon a une nouvelle cliente (moi)
Ici, pas question de badges ni de champions à terrasser. La bande-annonce révèle un monde malléable à souhait : on incarne ce Métamorph devenu humain et on atterrit sur une île déserte qu’il faudra faire prospérer. L’idée est simple mais brillante : recruter des Pokémon pour bâtir son univers. Salamèche, Pikachu, Bulbizarre ou Insécateur ne combattent plus, ils plantent, construisent et participent à la vie de la communauté, exactement comme dans Animal Crossing. Entre décoration, exploration et artisanat, le jeu répond enfin à un vieux fantasme de certaines joueurs, placardé sur les réseaux sociaux : un Pokémon où l’on peut simplement profiter de ses compagnons, sans contrainte. Je suis également curieuse de savoir quelle place sera accordée au soin des petites créatures, ou si cette mécanique sera totalement absente. Elle pourrait en tout cas être un sacré atout face aux autres itérations du même genre.

La franchise fêtera ses 30 ans en 2026, soit l’année prévue de sortie de Pokopia, exclusivement sur Nintendo Switch 2. Un timing parfait pour un spin-off qui pourrait bien s’imposer comme un incontournable. Après tout, les artisans derrière les productions Pokémon ont déjà prouvé leur talent à développer de nouvelles expériences séduisantes autour de leurs créatures phares, à l’instar de Pokémon Snap, entre autres, mais aussi à travers d'autres types de créations. On pense notamment à la série Netflix La Réceptionniste Pokémon, sublimée par une esthétique en stop-motion qui lui confère une identité aussi unique que chaleureuse, et qui séduit même ceux qui n’ont jamais mis les pieds à Bourg Palette. Ajoutons à cela que 2026 sera probablement une année bénie pour les amateurs de cosy games, puisqu'elle accueillera aussi Tomodachi Life : Une vie de rêve. Bref, j'ai très hâte de forcer mon Pikachu à planter des radis.