Dead Cells : Un jeu intemporel qui continue de captiver les joueurs sept ans après sa sortie

Titre original : 7 ans après, ce jeu est toujours incroyable et j’y reviens tous les trois mois. Je ne m'en lasserai jamais

Sorti il y a plusieurs années, ce titre indépendant continue de me happer comme au premier jour. À chaque retour, je redécouvre sa richesse, son rythme effréné et cette alchimie parfaite qui le rend inépuisable. Sept ans plus tard, il reste une expérience unique dont je ne me lasse jamais.

Chaque joueur se rappelle les premiers titres auxquels il a joué lorsqu’il a obtenu sa première console ou son premier ordinateur. Je me revois encore acheter l’un de mes premiers jeux sur mon modeste ordinateur portable, après avoir été fortement conseillé (pour ne pas dire harcelé) par l’un de mes amis qui évoquait sans cesse la qualité d’un jeu en particulier. J'étais bien loin de penser que ce jeune titre français allait m’atteindre comme il l’a fait, au point où je me surprends encore parfois à le relancer alors qu’il est sorti il y a sept ans.

7 ans après, ce jeu est toujours incroyable et j’y reviens tous les trois mois. Je ne m'en lasserai jamais

Pas mal, non ? C’est français !

Ce jeu, c’est Dead Cells et c’est l’un des jeux les plus marquants de ma bibliothèque Steam. Sorti en 2018 après un an d’accès anticipé, Dead Cells est un roguelite rempli d’action et d’humour développé par le studio français Motion Twin. Tuer, mourir, apprendre, recommencer : voici quatre mots qui ont marqué l’expérience de tous les joueurs et je n’y ai pas fait exception. Dans Dead Cells, vous incarnez un prisonnier immortel, muet (compliqué de parler avec la langue coupée, il faut bien l’admettre) et prêt à en découdre avec toute une île, reconvertie en prison depuis qu’une étrange maladie s’est répandue.

Dans une succession de niveaux rythmés par des musiques incroyablement entraînantes, vous pourrez améliorer votre équipement, trouver de nouvelles armes et améliorations, avant de battre votre ennemi juré, ou plus probablement de mourir aux mains d’un monstre qui aura agi plus vite que vous. C’est alors qu’il vous faudra reprendre votre ascension depuis le début, jusqu’à finalement réussir. Joueurs étrangers au genre du roguelite, n’ayez crainte ! Chaque partie est plus agréable que la précédente et la joie de la victoire finale n’en est que plus éclatante !

Dead Cells est un petit trésor

Dead Cells est un petit trésor

Jusqu’à ce que mort s’ensuive

Plus que toute autre chose, c’est le combat qui me rappelle encore et encore au jeu de Motion Twin. Dead Cells avait déjà, dès sa sortie, un bestiaire très varié et offrait un arsenal encore plus diversifié pour décimer les ennemis qui peuplent l’île qui nous sert de prison. Cette affirmation est encore plus vraie aujourd’hui puisque le titre propose désormais quasiment 100 types d’adversaires différents et presque deux fois plus d’outils pour les exterminer. Il y en a pour tous les goûts : ceux qui préfèrent jouer de loin seront ravis de la myriade d’armes à distance et d’objets tactiques, tout comme les adeptes du combat rapprochés seront séduits par la variété astronomique de l’équipement au corps-à-corps (la dague d’assassin, aussi simple qu’elle soit, restera toujours parmi mes armes préférés).

Motion Twin récompense aussi la curiosité dans l’exploration des nouveaux biomes, en signalant parfois qu’un niveau dans lequel le joueur ne s’est pas rendu depuis longtemps offrira plus de cellules, d’argent et d’armes de haut niveau, l’obligeant ainsi à changer son équipement s’il veut avoir plus de chances par la suite. C’est ainsi que j’ai pu découvrir un certain nombre d’outils que je n’aurais jamais cru utiliser et que j’ai réalisé un fait tout simple : y aller comme un bourrin est parfois la bonne solution !

Les joueurs de la licence Civilization connaissent très bien le phénomène qu’on appelle “Un tour de plus.” J’ai découvert très tôt que Dead Cells avait lui aussi cet effet addictif, et c’est sans aucun doute l’un des éléments qui me pousse à y revenir fréquemment. Les “runs,” ou parties en français, sont si rapides, énergiques et nerveuses qu’elles vous happent et vous hypnotisent. Mais le mieux dans Dead Cells, c’est qu’il offre toujours un sentiment de progression. La mort n’est pas un problème puisque chaque partie bénéficie des essais précédents. Entre les niveaux, il est possible d’investir les cellules récupérées sur les cadavres des ennemis dans des améliorations permanentes. Après des dizaines d’heures de jeu, je ne crois pas avoir fait deux runs qui se ressemblent et je profite toujours autant de Dead Cells.

Les ennemis d'élites offrent un petit défi en plus

Les ennemis d'élites offrent un petit défi en plus

Un meilleur Castlevania que Castlevania

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Dead Cells sait accueillir et attirer les nouveaux joueurs. J’ai commencé le jeu et suis resté pour tous les points que j’ai cité ci-dessus, mais aussi pour les nombreuses mises à jour du jeu, mineures comme majeures. Parmi les premières, il y a les quelques crossovers avec d’autres jeux très appréciés des joueurs, comme Half-Life, Terraria ou encore Hollow Knight, parmi bien d’autres. Comme on peut le lire souvent dans la communauté Dead Cells, ces ajouts sont responsables d’une nouvelle génération de joueurs.

En ce qui me concerne, aucune extension ne vaut autant le coup que le DLC Castlevania. Pour la modique somme de 10€ (soit 5€ de plus que pour les 4 autres DLC), il est possible de rejoindre le mythique château de Dracula, de débloquer de nombreuses armes tirées de la célèbre série, de rencontrer des personnages iconiques et de porter leurs tenues (Alucard, Simon, Richter pour ne citer qu’eux) et de se battre contre Dracula lui-même. C’est sans doute la mise à jour qui m’a le plus marqué, et je continue encore aujourd’hui à en découvrir les secrets tant elle regorge de détails bien dissimulés.

Dans le DLC Castlevania, les dialogues changent en fonction des tenues

Dans le DLC Castlevania, les dialogues changent en fonction des tenues

Une petite dernière ?

Depuis mes débuts fin 2018, je me suis rendu compte que Dead Cells me rappelle à lui tous les trois mois environ. J’ai fait une découverte meilleure encore : je m’améliore petit à petit à chaque retour et je continue encore à découvrir quelques aspects du jeu qui m’avaient échappé. Je ne suis encore qu’au début du jeu même si je suis convaincu n’être qu’à deux doigts de récupérer une troisième cellule de boss pour monter à nouveau la difficulté.

J’ai hâte de découvrir la suite de Dead Cells, qu’il s’agisse de l'introduction de nouveaux ennemis ou bien des nouvelles mécaniques de gameplay comme la corruption constante qui vous ronge et qui ne peut être soignée qu’en étant encore plus agressif. Il me tarde d’ailleurs de recommencer une nouvelle run, la dernière s'étant soldée par un triste échec aux mains d’un Dracula particulièrement vif…