Les dernières déclinaisons de la franchise culte qu’est Dragon Ball ne font pas l’unanimité auprès des fans, mais il ne sont pas seuls ! Même ceux qui ont contribué à sa renommée adoptent le même discours, notamment l’ancien éditeur d’Akira Toriyama, particulièrement critique à l’égard de la plus récente adaptation animée, Dragon Ball Daima.

Dragon Ball Z, reste une référence difficile à égaler et aucune suite n’a su lui faire de l’ombre, pas même Daima ! Sorti le 11 octobre 2024 et créé à l’occasion du 40ème anniversaire de la franchise d’Akira Toriyama, Dragon Ball Daima n’a clairement pas fait l’unanimité auprès des fans, lui reprochant de gros problèmes de rythmes et trop d’incohérences. Si on pourrait s’attendre à ce que l’éditeur de l’anime vienne défendre son bébé bec et ongle, détrompez-vous ! Pour Kazuhiko Torishima, ancien rédacteur en chef du Weekly Shonen Jump et ex-cadre chez Shueisha, qui s’occupe de la licence, les critiques sont justifiées et lui non plus n’est pas tendre envers l’itération.

Loin d’être Super, Dragon Ball Daima déçoit Torishima

Déjà intervenu par le passé sur les suites de la série, Torishima a cette fois-ci jugé sans détour Daima. Pour lui, “Dragon Ball Daima était vraiment nul comme anime” un point c’est tout. Même s’il reconnaît le respect qu’a eu l’anime sur les derniers apports de Toriyama et la nostalgie qui s’en dégage, l’ex éditeur n’est pas aussi dithyrambique lorsqu’il parle des erreurs créatives et de la manière dont l’univers a été réinterprété.

Il a également profité de l’occasion pour taper sur la série précédant Daima, suggérant qu’ “Il vaudrait mieux produire une histoire sur Vegeta plutôt que Dragon Ball Super”. Un avis plutôt tranché qui concorde avec ce que les fans pensent du renouvellement de la licence, bien que l’engouement du public était au rendez-vous pour Daima, battant le record de ventes de Toei Animation (studio s’occupant de l’adaptation de la licence en anime) avec 26,51 milliards de Yens engrangés (soit 152 millions d’euros environ).

Largement en deçà de 9000

Malgré ce succès financier, il faut dire que depuis la fin de Dragon Ball Z, les œuvres ayant tenté de prolonger la saga ont souvent eu du mal à convaincre. Cette tendance s’est manifestée dès les années 1990 avec Dragon Ball GT, qui, malgré une volonté de proposer une trame originale, n’a pas rencontré le succès critique escompté. Pour certains fans à l’époque de sa sortie, les combats étaient “fades” et le rythme bien “trop lent” comparé à Dragon Ball Z, ce qui ne manque pas de rappeler quelques reproches faits à Daima et Super.

Pourtant, lorsque le mal-aimé de la série est comparé à ses itérations, il bénéficie d’un regain de considération, à se demander si la nostalgie n’impacte pas trop les souvenirs des amoureux de la licence, au point de tomber facilement dans le “c’était mieux avant”.