Après avoir consacré une série événement à David Beckham, Netflix braque désormais les projecteurs sur une autre célébrité du clan : une figure inattendue mais tout aussi fascinante, surnommée “la vache triste qui ne sourit jamais
Le franc succès de la production de 2023 consacrée à la vie de l'icône du football, Sir David Beckham, a manifestement ouvert la voie à un nouveau projet documentaire sur la plateforme de streaming Netflix, portant cette fois sur son illustre épouse. Cette série promet de décortiquer le cheminement personnel et professionnel d'une personnalité culturelle majeure, traçant sa trajectoire depuis les sommets de la pop mondiale jusqu'aux exigences implacables de la haute couture, tout en abordant les difficultés et les perceptions publiques souvent acerbes.
La nouvelle série documentaire révèle d'emblée l'intention de l'ancienne chanteuse : démanteler l'image de la "vache triste qui ne sourit jamais", des propres mots de l'intéressée. Victoria Caroline Beckham, qui s'est fait connaître dans les années 1990 sous le pseudonyme de Posh Spice au sein du groupe phénomène Spice Girls, s'apprête à dévoiler les arcanes de sa reconversion dans la mode. La série, attendue en exclusivité sur Netflix le 9 octobre, se présente comme un moyen d'assumer son parcours et sa réussite personnelle, après un cheminement particulièrement éprouvant.
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De l'apogée pop à la consécration dans la mode
La production retrace le parcours de l'artiste depuis la dissolution inattendue des Spice Girls en 2001, un événement que la femme elle-même décrit comme une « terrible épreuve ». Cette période fut suivie d'une difficile reconstruction, marquée par un désir viscéral d'être « appréciée » et de retrouver une « certaine valeur ». Alors qu'elle avait déjà participé à plusieurs documentaires et émissions de téléréalité officielles par le passé, tels que Victoria's Secrets (2000) et Being Victoria Beckham (2002), cette nouvelle œuvre explore plus en profondeur sa transition vers le design.

Malgré des débuts semés d'embûches et les doutes émis par l'industrie, sa mutation d'épouse de footballeur en designer a été couronnée de succès, dépassant les prévisions initiales. Belinda White, écrivant dans le Daily Telegraph en 2011, soulignait déjà que cette transition s'était avérée "plus réussie que ce que la plupart avaient prédit". La série met en lumière l'expansion du label Victoria Beckham, lancé en 2008, qui a su gagner ses lettres de noblesse jusqu’à intégrer le calendrier sélectif de la Fashion Week parisienne. La créatrice, qui a aussi fondé sa marque de produits de beauté Victoria Beckham Beauty, a dû faire face à de rudes critiques passées.
Réalisation soignée et succès en ligne de mire
Dans l'optique de garantir une perspective authentique et honnête, la créatrice a collaboré avec Nadia Hallgreen, réalisatrice réputée pour le documentaire Becoming sur Michelle Obama. La série se focalise sur son travail d'entrepreneuse, ouvrant les portes de son atelier pour dévoiler les complexités de la gestion de sa griffe. Le public découvrira également sa vie familiale, des moments "tendres et complices" mettant en scène la famille au complet.
Le couple, surnommé autrefois "Posh and Becks" par les médias , semble déterminé à reproduire le succès de la série sur David Beckham, l'une des productions documentaires les plus populaires de l'histoire de Netflix. Les sociétés de production derrière cette nouvelle série, Studio 99 et Dorothy Street, appartiennent d'ailleurs toutes deux à David Beckham.