C’est une petite révolution qui s’annonce pour la licence Pokémon. Le 16 octobre prochain, Légendes Pokémon Z-A sortira sur Nintendo Switch et Nintendo Switch 2, avec une promesse inédite : offrir enfin des combats en temps réel, comme si l’on vivait l’aventure à la place de Sacha. Nous avons pu découvrir le jeu pendant près de deux heures, lors d’un événement organisé à la Tour Eiffel. Voici nos premières impressions.

Une histoire ancrée dans Illumis

Contrairement à Légendes Pokémon Arceus, Z-A délaisse l’ère plus médiévale pour revenir à une époque moderne. L’aventure se déroule dans Illumis, la grande ville inspirée de Paris introduite dans Pokémon X et Y. Le scénario prend place après les événements de ces derniers et met en avant la société Quasar, chargée de réaménager la ville pour favoriser la cohabitation entre humains et Pokémon.

Le détail reste encore flou sur le rôle exact de notre personnage, mais quelques mécaniques se dessinent : captures de jour, combats de dresseurs la nuit, et la menace imprévisible des Pokémon qui peuvent méga-évoluer spontanément dans les rues.

Exploration et captures

Illumis est découpée en plusieurs quartiers où compléter le Pokédex reste un objectif central. Lors de notre session, nous étions limités au quartier n°6, que nous avons complété en à peine 20 minutes. La densité en Pokémon y était faible, ce qui laisse craindre un certain manque de rythme, surtout lorsqu’une créature rare échappe à la capture et oblige à attendre sa réapparition.

L’exploration reste néanmoins plaisante : toits, échelles, canalisations, et même un futur planeur promis pour varier les déplacements. La capture, elle, profite du système de combat en temps réel, permettant de lancer une Poké Ball à tout moment, avec la traditionnelle nécessité d’affaiblir l’adversaire au préalable.

Un Démolosse Baron dort au bout du chemin.

Des combats réinventés

C’est le changement majeur de Z-A : fini les affrontements au tour par tour, place à l’action en temps réel. Chaque attaque possède son propre temps de recharge, sa portée et ses animations. Dans notre aperçu, Léviator a pu utiliser Cascade pour foncer sur ses ennemis, ou Siphon pour créer une zone d’eau persistante. Tout est à réapprendre, et c'est ça qui fait aussi le sel de la découverte du jeu.

Ce système demande un vrai temps d’adaptation, même pour les vétérans de la licence : gestion des placements, réactivité pour donner ses ordres, esquive des attaques ennemies… sans oublier que les Pokémon sauvages peuvent cibler directement le dresseur. Quelques soucis de lisibilité (barre de vie, sélection des cibles) subsistent, mais l’ensemble est prometteur.

La nuit, place au Royale Z-A

Chaque soirée dans Illumis se transforme en tournoi géant, le Royale Z-A. On y enchaîne les combats contre dresseurs pour grimper en classement et probablement débloquer de nouvelles zones. Des missions spéciales viennent parfois varier les affrontements – lancer un combat discrètement, utiliser un type précis – même si leur répétitivité s’est déjà fait sentir durant la démo.

La pression des Méga-Évolutions

L’autre grand enjeu de Z-A réside dans les Méga-Évolutions sauvages, qui surgissent aléatoirement (bien qu'elles semblent survenir seulement durant les missions de la campagne principale). Ces affrontements plus intenses forcent à exploiter le système de combat dans toute sa profondeur : placements réfléchis, gestion d’arènes piégées par des attaques spéciales (comme le poison d’un Méga-Empiflor) et récupération de l’énergie méga Pokémon, nécessaire pour triompher. Ces combats devraient rythmer la progression et offrir de vrais moments forts.

Une technique enfin à la hauteur ?

Ce qui a marqué les participants à la preview, c’est surtout la fluidité. Sur Switch 2, le jeu tourne en 60 images par seconde, avec une Illumis vaste et agréable à parcourir. La direction artistique, elle, s’appuie sur une identité parisienne affirmée : musiques réorchestrées, quartiers animés et attaques spectaculaires en temps réel. Reste à voir si la version Switch première génération saura tenir la cadence.