Les Mesures Anti-Piratage de Nintendo : Un Combat de Longue Date contre les Contrefaçons dans le Monde du Jeu Vidéo

Titre original : Nintendo n'a jamais été clément avec les pirates des jeux vidéo... Il y a 25 ans, c'était même pire !

Nintendo a toujours protégé ses produits du piratage depuis ses débuts. Pour protéger leurs consoles et leurs jeux, le studio japonais a utilisé des stratégies surprenantes comme partager un utilisateur sur Twitter à propos d’un jeu Nintendo 64.

Depuis la sortie de leur première console, Nintendo avait déjà mis en place des mesures anti-piratage. Le compte Twitter Supper Mario Broth en a trouvé un exemple très sournois sur le premier Super Smash Bros sur Nintendo 64. Les développeurs ont caché des mesures anti-piratage dans le code du jeu de 1999, “destiné à donner aux utilisateurs illégitimes un faux sentiment de sécurité.”

Si vous jouez sur une copie du jeu contrefaite, vous profiterez du jeu normal 68 fois avant de découvrir à la 69ème fois que vous ne pouvez jouer que Mario. Peu importe le héros sélectionné, il sera impossible d’incarner les 11 autres personnages disonibles. D’autres actions similaires dégradant l’expérience du joueur ont été ajoutées aux codes de Super Smash Bros. Nintendo a aussi mis en place des mesures plus classiques contre le piratage.

Les mesures anti-piratage de Nintendo ne datent pas d’hier

Nintendo n'a jamais été clément avec les pirates des jeux vidéo... Il y a 25 ans, c'était même pire !

Déjà sur la NES en 1987, Big N intégrait des puces empêchait le fonctionnement des jeux contrefaits. Le même système a été utilisé sur les deux consoles suivantes, la SNES et la Nintendo 64. Le plus grand piratage de masse de leurs jeux a eu lieu de 2005 à 2010. En effet, le constructeur a constamment bataillé contre les moddeurs de la R4. Cette petite cartouche noire a fait baisser de 50% les ventes de jeux DS en Europe selon Nintendo eux-mêmes.

Cette cartouche permet de contourner les systèmes de sécurité de la DS et de jouer à des jeux gratuitement. La R4 a été officiellement interdite en 2010. Nintendo a tout de même bloqué son utilisation pour leur console portable, la 3DS. Sur leur machine plus récente comme la Switch, ils ont mis en place un système empêchant de jouer au mode en ligne des jeux piratés.

Des cas récents de condamnation pour piratage

Les histoires de piratage peuvent sembler inoffensives, mais ont bien amené à des condamnations. Nintendo est connu par les joueurs pour appeler leurs avocats pour la moindre utilisation de leur production. Un groupe de hackers, Team Xecuter, en a fait les frais.

En février 2022, Gary Bowser a été condamné pour « création et vente de logiciels de piratage de consoles, utilisés pour jouer à des jeux Nintendo Switch piratés ». Il doit 10 millions d’euros au constructeur et a purgé 14 mois de prison. Deux ans plus tôt, une autre personne de son groupe de pirate informatique a été condamnée à verser 2 millions de dollars de dommages et intérêts pour des raisons similaires.