De FIFA 98 à EA Sports FC 25, quels sont les épisodes les plus marquants de la saga préférée de la rentrée des amateurs de foot ? Retour sur 30 ans de plaisir et de (quelques) déconvenues avec le top 10 des meilleures notes JV.
Depuis plus de 30 ans, FIFA — aujourd’hui rebaptisé EA Sports FC — rythme la passion du ballon rond virtuel. La série a connu des épisodes acclamés pour leurs innovations et leur réalisme, mais aussi des passages plus ternes. L'avant-dernier opus, EA Sports FC 25, a malheureusement récolté la pire note jamais attribuée à la licence, confirmant les inquiétudes de nombreux fans. L’occasion parfaite de dresser un classement des dix épisodes les mieux notés, et de se replonger dans les grands moments qui ont marqué l’évolution de cette saga culte du jeu vidéo de football.
FIFA 12 — 2011 — Note rédaction : 18/20
Ce titre marque un tournant dans la série : l’introduction de l’Impact Engine change la donne sur les contacts, les collisions, et la physique de la balle. Le jeu offre un équilibre nouveau entre attaque et défense, et oblige le joueur à construire patiemment ses actions, à tenir compte de la fatigue, de la possession, et de la réactivité défensive. Les menus sont plus soignés, les visages mieux modélisés. Mais quelques carences sont toujours présentes, comme des accélérations encore trop vives ou des joueurs peu réalistes dans leurs mouvements. L’expérience en ligne gagne du poids avec de nouveaux modes compétitifs, ce qui consolide FIFA 12 comme un des meilleurs opus de la génération PS3/360/PC.
FIFA 13 — 2012 — Note rédaction : 18/20
Par rapport à FIFA 12, FIFA 13 affine encore la précision des frappes, la finition devant le but, et propose un équilibre plus fin entre réalisme et accessibilité. Les modes "Deviens Pro" ou "Carrière" sont reconnus pour leur profondeur accrue, avec une meilleure IA auxiliaire, une gestion des tactiques plus flexible, et des transitions plus naturelles entre phases de jeu. Toutefois, certains reproches concernent la sensation qu’il s’agit plus d’une évolution incrémentale que d’une révolution — pour les joueurs qui attendaient une refonte plus ambitieuse. Mais après tout, pourquoi refondre totalement une version (FIFA 12) qui a été très bien accueillie l'année d'avant par les joueurs ?
FIFA 2000 — 1999 — Note rédaction : 18/20
Cet épisode ancien reste admiré pour sa présentation très travaillée pour l’époque, ses licences (clubs et joueurs), et surtout ses modes de jeu complets. Le mode Carrière, les championnats multiples, et la qualité visuelle relative pour la fin des années 90 en font un jalon de la série. Les animations et le rythme du jeu, bien que rudimentaires selon les standards actuels, étaient très attractifs à sa sortie. Pour beaucoup de joueurs rétro et nostalgiques, FIFA 2000 est encore un point de référence dans l’évolution du réalisme et du contenu de la licence.
FIFA 10 — 2009 — Note rédaction : 18/20
FIFA 10 a l’avantage de posséder une IA plus audacieuse, des animations retravaillées, et une meilleure lisibilité dans les duels que ses prédécesseurs. Le jeu parvient à trouver un bon compromis entre fluidité du jeu, exigence tactique, et plaisir immédiat — ce qui en fait un favori tant pour les joueurs occasionnels que pour les plus sérieux. En outre, il met en avant des modes variés, une diversité d’équipes et compétitions, ce qui renforce sa durée de vie. Des critiques persistent sur certains déséquilibres dans des matchs en ligne, ou quelques imprécisions dans les surfaces de réparation, mais globalement, cet opus est souvent considéré comme l’un des sommets de la licence avant 2010.
FIFA 98 : Road to World Cup — 1997 — Note rédaction : 18/20
Véritable exploit pour l’époque, ce FIFA 98 impressionne non seulement par la quantité de sélections (près de 173 équipes nationales), mais aussi par la richesse des modes : qualifications, Coupe du Monde complète, etc. Les animations de foule, les changements météo, la bande-son soignée et la musique dans les menus ont laissé une empreinte forte. Malgré une modélisation des visages encore imparfaite, le jeu brille par ses innovations, sa jouabilité fluide, et sa capacité à rendre l’expérience immersive pour un jeu de fin des années 90. Un classique qui reste souvent mentionné dans les listes de jeux de foot rétro.
FIFA 11 — 2010 — Note rédaction : 17/20
FIFA 11 consolide beaucoup des changements introduits avec FIFA 10, en améliorant la jouabilité, la réactivité des joueurs, et la précision des contrôles. Le jeu propose une meilleure immersion dans la gestion des matchs, des tactiques, avec plus de personnalisation. En revanche, certains joueurs ressentent toujours un léger manque dans l'équilibre des frappes longues ou des dribbles, mais l’épisode a d'énormes points forts : très bon contenu online, contenu riche, et progression visible.
FIFA 2003 — 2002 — Note rédaction : 17/20
Dans l’ère PS2/Xbox, FIFA 2003 sort du lot par sa jouabilité progressée, ses modes de jeu variés, et sa réalisation qui repousse les limites de matériel de l’époque. Le sentiment de mieux contrôler le ballon, des phases plus tactiques, et une IA plus crédible marquent les esprits. Ce FIFA est souvent cité comme ayant consolidé la licence dans sa période moderne, préparant le terrain pour les succès futurs.
FIFA 14 — 2013 — Note rédaction : 17/20
Cet opus marque une période où les graphismes et les animations profitent des générations de consoles modernes (PS4, Xbox One) : meilleure gestion de l’éclairage, textures plus fines, transitions de mouvements plus naturelles. Le gameplay tend à être plus fluide, avec une IA plus réaliste dans les déplacements. Cependant, certains reproches concernent le manque d’innovations majeures : les modes sont souvent similaires aux épisodes précédents, et les nouveautés sont plus de l’ordre du peaufinage que de la révolution. Pour les fans, ça reste un bon cru, particulièrement sur le plan visuel et de l’immersion.
FIFA 16 — 2015 — Note rédaction : 16/20
L'épisode de la réconciliation ? Après quelques opus jugés décevants ou stagnants, FIFA 16 est vu comme celui qui remet la licence sur de bons rails. Les dribbles sans contact sont introduits, l’IA progresse (moins scriptée, plus sensible aux mouvements, à la possession du ballon), et des ajustements dans les passes et frappes améliorent la cohérence du jeu. Des modes en ligne renforcés, une fidélité accrue des licences, et une jouabilité qui "sent" mieux le foot réel font de lui un favori parmi les joueurs critiques. Malgré cela, certains éléments restent perfectibles : déséquilibre occasionnel, ou réactions de joueurs encore peu naturelles dans certaines situations extrêmes.
FIFA 2001 — 2000 — Note rédaction : 16/20
Cet épisode intervient à un moment de transition technique, entre consoles de cinquième génération et les débuts de la PS2/Xbox. FIFA 2001 se distingue par une interface repensée, des menus plus clairs, et une meilleure gestion des licences. La jouabilité gagne en finesse, notamment dans le placement défensif, la variété des passes, et une légère amélioration des animations. Le contenu est copieux pour l’époque : compétitions internationales, clubs, et modes variés. Sans atteindre les sommets de ses aînés, c’est un point de repère fiable pour observer l’évolution de la série au début du XXIᵉ siècle.
Pour finir par un retour à la réalité du moment, on vous invite à découvrir, si ce n'est pas déjà fait, notre test du dernier-né EA Sports FC 26 par la rédac' JV.