Malgré un accueil critique tiède, ce long-métrage d’horreur s’est rapidement imposé comme la référence incontestée de 2025 en termes de recettes mondiales. Cette œuvre, conclusion très attendue d’une saga emblématique propulse ainsi la franchise au sommet du box-office annuel du genre.

The Conjuring: Last Rites, continue sa domination impressionnante au box-office après avoir réalisé le meilleur lancement mondial jamais enregistré pour un film d'horreur. Sorti en 2025, cet opus final de la franchise Conjuring a clairement prouvé l'attrait indéfectible du public pour les Warren, malgré des critiques jugées plutôt mitigées.

Un triomphe commercial historique

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : The Conjuring: Last Rites a franchi la barre symbolique des 400 millions de dollars de recettes. Cette performance phénoménale lui permet de s'assurer la première place parmi les films d'horreur sortis cette année-là, surpassant largement ses concurrents directs tels que Sinners (qui avait cumulé 366,7 millions de dollars), Final Destination Bloodlines (313 millions de dollars) et même Weapons (263,6 millions de dollars). Le film a également devancé 28 Years Later, qui avait récolté 151,2 millions de dollars.

Cette suprématie financière n'est pas entièrement surprenante, la série The Conjuring étant historiquement la franchise d'horreur la plus lucrative de l'histoire du cinéma. En effet, l'ouverture globale du long-métrage a été particulièrement massive, atteignant un total stupéfiant de 194 millions de dollars.

Une contradiction entre critique et réception publique

Ce chapitre conclusif, dirigé par Michael Chaves, voit le retour des acteurs fétiches, Vera Farmiga et Patrick Wilson, dans les rôles des enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren. L'intrigue s'inspire de la terrifiante histoire vraie d'une hantise survenue en 1986, où le couple se lance dans un exorcisme, aboutissant même à une chute à travers un plafond. Le réalisateur a souligné qu'il était essentiel de revenir aux "bases" pour cet ultime volet, exprimant la volonté de l'équipe de clore la série "avec confiance" et "à leurs propres conditions", afin d'éviter que la franchise ne soit "épuisée". Un élément notable du récit est la réapparition surprise de la poupée Annabelle, décrite par le réalisateur comme étant « presque la mascotte de The Conjuring ».

Du point de vue de la critique professionnelle, le film n'a obtenu qu'une note de 59 % sur Rotten Tomatoes, un score moyen, même s'il demeure l'une des productions les mieux notées de la saga. Le verdict d'une revue le qualifie de "décevant" et de "pas assez audacieux ou mémorable" pour un épilogue. Ce long-métrage, d'une durée substantielle de 135 minutes, est décrit comme une œuvre "plus sanglante, plus bruyante, plus agressive" que les précédents, évoquant des titres comme Insidious et même Evil Dead. Paradoxalement, les premières réactions du public le saluaient comme « le meilleur de la franchise » et « le chapitre le plus effrayant et le plus émotionnel ».