Dans le monde impitoyable d’Hollywood, les jeunes talents sont parfois confrontés à des dilemmes surprenants. Voici un exemple avec Leonardio DiCaprio.
Leonardo DiCaprio, l’un des acteurs les plus emblématiques de sa génération, a failli se lancer à Hollywood sous un autre nom. Alors qu’il débutait sa carrière, le comédien a été confronté à un conseil, disons, limite de la part de son premier agent. Ce dernier lui a affirmé que son nom de naissance sonnait « trop ethnique » pour séduire les studios hollywoodiens et lui a suggéré de s'appeler "Lenny Williams" à la place.
C'était une pratique en vogue à Hollywood à l'époque. Winona Ryder (Edward aux mains d'argent, Stranger Things) est par exemple née Winona Laura Horowitz, et Jamie Foxx (Django Unchained, White House Down) s'appelle en réalité Eric Marlon Bishop. Si beaucoup d’acteurs ont accepté de changer leur nom afin de se conformer aux attentes du marché, DiCaprio a choisi de conserver le sien.

Un début de carrière honorable
Malgré tout, DiCaprio a commencé à obtenir des rôles réguliers à la télévision et au cinéma dès le début des années 1990, notamment dans des séries comme Parenthood et dans des films tels que Critters 3. Mais le vrai tournant est arrivé avec This Boy’s Life et surtout Titanic, où son nom et son jeu d’acteur sont devenus emblématiques. À partir de là, sa carrière était toute tracée, jusqu'à son Oscar du meilleur acteur en 2016, pour son rôle dans le film The Revenant de Alejandro González Iñárritu.
Une actualité brûlante
En ce moment, DiCaprio fait beaucoup parler pour son rôle dans Une bataille après l'autre, un film de Paul Thomas Anderson (There Will Be Blood, Inherent Vice), déjà considéré comme l'un des meilleurs films de l'année. Dans ce thriller satirique, Bob Ferguson (DiCaprio) est un ancien activiste qui vit en marge de la société aux côtés de sa fille Willa. Mais, quand son ennemi juré revient au galopet kidnappe Willa, Bob se lance à sa rescousse.
La critique salue unanimement le film comme une œuvre ambitieuse et réussie. Le New Yorker parle d'un « chef-d'œuvre nerveux », quand le Guardian évoque une « aventure contre-culturelle palpitante », mettant en avant son énergie visuelle et son engagement politique. C'est dispo au cinéma depuis le 24 septembre dernier.