Avec Good Boy, le cinéma d’horreur s’offre une idée aussi folle qu’efficace : raconter une histoire de maison hantée… du point de vue d’un chien. Acclamé par la critique et déjà considéré comme l’un des films d’horreur les plus originaux de 2025, ce premier long-métrage de Ben Leonberg s’apprête à terroriser les spectateurs américains dès le 3 octobre, et les Français n’auront que 48 heures pour en profiter sur grand écran.
Premier long-métrage du réalisateur américain Ben Leonberg, Good Boy s’est rapidement imposé comme l’une des propositions les plus audacieuses et inattendues du cinéma horrifique de 2025. Écrit par Leonberg et Alex Cannon, le film adopte un point de vue radicalement original : celui d’un chien confronté à des forces surnaturelles qui menacent son maître. L’histoire suit Indy, un Nova Scotia Duck Tolling Retriever (et véritable chien du réalisateur), et Todd (interprété par Shane Jensen), son propriétaire fraîchement installé dans une maison isolée. Très vite, Indy perçoit des présences inquiétantes qui échappent aux humains… et devient le témoin privilégié d’une terreur croissante.
La mise en scène, souvent cadrée à hauteur de chien pour renforcer cette perspective inhabituelle, a été saluée par la critique comme un coup de maître. Good Boy a été décrit comme un film « visuellement frappant et émotionnellement dévastateur », transformant ce qui aurait pu être « un simple gimmick » en l’une des expériences les plus obsédantes et novatrices de l’année, selon IndieWire. Sur Rotten Tomatoes, il affiche déjà 96 % d’avis positifs, et la performance d’Indy a été récompensée par le tout premier prix « Howl of Fame » au festival SXSW 2025.

Une sortie française éclair pour un phénomène
Si les spectateurs américains pourront découvrir Good Boy dans les salles à partir du 3 octobre, la France devra se contenter d’une fenêtre de diffusion ultra-limitée. La plateforme de streaming spécialisée Shadowz a annoncé que le film ne serait projeté dans certaines salles françaises que durant un seul week-end, les 10 et 11 octobre.
Cette stratégie inhabituelle de sortie express — seulement 48 heures — permet à Good Boy d’échapper aux longs délais de chronologie des médias et d’arriver rapidement en VOD. Une opportunité rare pour les amateurs d’horreur de découvrir ce film « qui refuse de jouer la sécurité » sur grand écran, avant qu’il ne rejoigne les plateformes. Court, intense (73 minutes), conceptuellement audacieux et déjà culte pour les amateurs du genre, Good Boy s’annonce comme l’un des rendez-vous incontournables de l’automne horrifique — même s’il faudra être rapide pour ne pas le manquer.