Greenland : Migration, la suite tant attendue du film catastrophe, sortira au cinéma en janvier 2026

Titre original : Ce n'était pas suffisant de survivre à la fin des temps ! La suite de film catastrophe qui a flopé au box-office sort bientôt au cinéma

Dans un contexte où les récits apocalyptiques peinent à convaincre le public, une nouvelle suite ambitieuse s’apprête à débarquer sur les écrans : il ne suffira plus de survivre à l’effondrement de la planète. En janvier 2026, la saga reprend, avec la lourde tâche de convaincre là où le premier volet n’avait pas réussi à s’imposer durablement.

Dès les premières annonces, l’enjeu autour de Greenland : Migration est clair : relancer un univers catastrophe en perte de vitesse. Le film, successeur direct de Greenland : Le Dernier Refuge (sorti en 2020), est attendu dans les salles américaines le 9 janvier 2026, avant de paraître en France le 14 janvier de la même année.

Il s’agit d’un pari risqué pour les producteurs, qui misent sur le retour de Gerard Butler et Morena Baccarin pour redonner vie à une franchise dont le premier épisode avait pourtant peiné à trouver son public.

Une suite sur fond de ruines et de quête d’espoir

Dans ce deuxième chapitre, la famille Garrity — John, Allison et leur fils Nathan — quitte le bunker construit au Groenland pour s’engager dans un périple dangereux à travers l’Europe ravagée, à la recherche d’un lieu plus viable. Le scénario, confié aux plumes de Chris Sparling et Mitchell LaFortune, promet de mêler tension, drame familial et catastrophes environnementales : tempêtes de radiation, chutes de fragments, chemins incertains. Le décor très exigeant est également souligné par l’équipe de tournage : dans le trailer, on perçoit à la fois la détresse des personnages et l’implacabilité d’un monde en ruine. Le film conserve le réalisateur du premier opus, Ric Roman Waugh, et conserve la même ambition de faire du péril lui-même un personnage.

Ce n'était pas suffisant de survivre à la fin des temps ! La suite de film catastrophe qui a flopé au box-office sort bientôt au cinéma

Héritage trouble : du flop ou du demi-succès ?

Si Greenland avait engrangé environ 52,3 millions de dollars dans le monde pour un budget de 35 millions, ses résultats restent modestes pour un film catastrophe à l’envergure internationale. Ce chiffre est à relativiser : le long métrage avait souffert de la conjoncture pandémique, avec une distribution partielle en salles et une forte présence en VOD et streaming. Certains observateurs estiment même que le « flop » tient davantage à ses conditions de diffusion qu’à son contenu intrinsèque.

La critique avait reconnu dans le premier opus une approche plus sobre que la moyenne des films catastrophe : Gilles Rolland, dans On rembobine, parlait d’un spectacle "moins tapageur que prévu mais beaucoup plus incarné et passionnant". D’autres analyses soulignaient la mise en avant du drame familial au détriment de la surenchère visuelle. Cette appréciation nuancée laisse supposer que les attentes pour Migration seront élevées, que ce soit pour corriger les maladresses du passé ou pour aller au-delà du simple spectacle. Le calendrier retenu par Lionsgate, repoussant un autre film pour faire de Greenland : Migration le « gros coup » de début d’année, témoigne de leur confiance dans le potentiel de rebond.

Reste à voir si cette suite parviendra à convaincre les spectateurs et les critiques, prouvant que, parfois, survivre à l’apocalypse n’est pas une victoire suffisante.