Une simple séquence de la bêta de Call of Duty: Black Ops 7 aura suffi à provoquer la rupture. Pour ce joueur, c’en est trop : direction Battlefield 6.

Pour certains joueurs, la sortie d’un nouveau Call of Duty est un événement attendu avec impatience. Mais pour d’autres, elle peut se transformer en une grande deception, surtout lorsque la bêta révèle des mécaniques de jeu qui semblent injustes. C’est exactement ce qu’a ressenti un joueur en testant la bêta de Call of Duty : Black Ops 7. Et ce qui aurait pu rester une déception ponctuelle a été, pour lui, le déclic qui l’a poussé à précommander Battlefield 6, et ainsi tourner le dos a sa franchise .

Récompense pour les un, punition pour les autres

Le problème ne réside pas dans la qualité générale du jeu, mais dans une situation précise : une mort en causée par un fusil de sniper thermique. Dans cette séquence, le joueur se fait éliminer par un tir qui semble traverser un mur, laissant peu de chances de riposter. Pour beaucoup, ce type d’élimination est perçu comme un déséquilibre majeur, une mécanique qui donne l’impression que la victoire dépend davantage de l’arme que du skill.

Cependant, le contexte est important . Larme en question n’est pas disponible dès le début : il s’agit d’une récompense de killstreak, conçue pour gratifier les joueurs ayant enchainer plusieurs éliminations sans mourir. Dans la logique du jeu, les killstreaks doivent être très puissants et gratifiants, mais pour celui qui a subi le tir, cette logique ne suffit pas à compenser la frustration.

Une communauté divisée

Les commentaires de la communauté apportent un peu de nuance à cette perception. Certains rappellent que le fusil thermique a un temps de charge, ce qui exige tout de même une bonne précision et un suivi correct des cibles en mouvement. Autrement dit, l’arme n’est pas un simple “tuer à travers les murs” automatique, mais une arme puissante dont l’efficacité dépend du skill. Pourtant, en comparant cette arme a d’autres récompense de killstreak d’ancien opus de la licence, elle ne semble pas si terrible. On peut penser par exemple au harrier de la série Modern Warfare ou du tactical nuke de MW 2, qui ne requiert aucun input du joueur et assure souvent un grand nombre de kills.

Cette frustration a été la goutte d’eau. Lassé par ce type de mécanique et à la recherche d’un gameplay perçu comme plus franc et équitable, le joueur a décidé de se tourner vers Battlefield 6, dont les promesses de réalisme, de stratégie et de jeu en équipe correspondent mieux à ses attentes. Ce choix illustre une tendance plus large : cette année, Call of Duty va avoir une grosse concurrence, et le moindre détail peut être déterminant dans le choix des joueurs.