En plus de travailler sur tout un tas de films et de séries, Netflix n’oublie pas de donner sa chance à quelques projets français et à les mettre en avant dans son catalogue. Depuis le 8 octobre, c’est la nouvelle série, mélange d’histoire, d’aventure et de drame, qui accompagne les soirées des abonnés. Actuellement deuxième du top 10, la critique est, elle aussi, emballée, malgré quelques défauts.

Netflix continue de faire briller les productions françaises : la série Néro vient d’arriver dans le catalogue

N’allez pas croire que Netflix n’a d’yeux que pour ses grandes séries hollywoodiennes à la Stranger Things ou encore Mercredi. À plusieurs reprises, au cours de l’année, on peut voir que la plateforme soutient les créations françaises et s’en sert pour faire de l’œil à ses abonnés… et à ses futurs souscripteurs. Fin septembre, on a pu à nouveau constater cette démarche avec le film French Lover dans lequel on retrouve l’acteur Omar Sy, lui qui a déjà prêté ses traits à l'Arsène Lupin de la plateforme au N rouge. Quelques jours seulement après le lancement de ce long-métrage à la « Coup de foudre à Nothing Hill », Netflix lève le voile sur son nouveau projet !

Probablement intriguée par le succès de productions historiques comme Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, Les Trois Mousquetaires : Milady ou encore Le Comte de Monte-Cristo, Netflix s’en est allé recruter l’un de ses acteurs — en l’occurrence, Pio Marmaï — pour en faire la tête de proue de la série Néro dont voici le synopsis :

En 1504, dans le sud de la France, Néro, assassin cynique et redoutable, doit protéger sa fille de 14 ans — accusée d’être la dernière descendante du Diable, celle qui doit provoquer la fin du monde. Père et fille s’engagent dans une aventure où, entre vengeance et rédemption, Néro devra choisir : sauver sa peau ou sauver sa fille.

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Néro, la nouvelle série Netflix qui séduit (presque totalement) la critique

Disponible depuis le 8 octobre pour les abonnés Netflix, la série Néro suscite un accueil globalement positif et enthousiaste de la part de la presse, qui salue une œuvre ambitieuse et audacieuse. Parmi les retours, les critiques soulignent la rareté, dans la production française, d’une incursion aussi marquée dans le genre de l’aventure médiévale. Dans le lot, Martin Cid Magazine évoque un « thriller historique haut de gamme » et « une vision moderne du drame d’époque », tandis que Le Journal du Geek salue une série qui « change la donne » en insufflant « un parfum d’aventure qu’on n’attendait plus ». Visuellement, Néro impressionne par sa « photographie poussiéreuse, mais vibrante » et une mise en scène généreuse qui épouse la brutalité de son héros.

Tout aussi positif, What’s on Netflix met en avant « une construction d’univers impressionnante », captivante par sa tension et sa vitalité visuelle. L’univers mêle habilement les codes du film d’aventure, du western et du fantastique, au point qu’Ouest-France y voit un « western anachronique ». Si la réalisation séduit, il y a tout de même un petit bémol au niveau de l’écriture, sujet qui divise la critique. Par exemple, nos confrères d’Allociné regrettent « une intrigue peu originale et des dialogues convenus », même si le rythme effréné compense ces faiblesses. L’équilibre entre drame et dérision, cher au co-créateur Allan Mauduit, laisse également la critique partagée. En revanche, le jeu de Pio Marmaï fait l’unanimité : son interprétation d’un « assassin rieur et décomplexé » séduit par sa physicalité et sa nuance. La complicité avec Lili-Rose Carlier Taboury est saluée, tandis que Camille Razat, en sorcière borgne, divise entre caricature et magnétisme.