Dans Baldur’s Gate 3, de petits détails bien cachés révèlent de grandes vérités sur vos compagnons. En abordant un certain PNJ dans l’acte 3, vous avez la possibilité de découvrir leurs désirs les plus profonds — un secret narratif qui enrichit les relations entre le joueur et ses coéquipiers.
Baldur’s Gate 3 est réputé pour ses subtilités narratives et ses mécaniques immersives. Au-delà des combats, des quêtes et des dialogues habituels, les développeurs de Larian Studios ont dissimulé une interaction qui révèle des motivations intimes chez vos compagnons. Si vous engagez la conversation avec un PNJ en particulier dans l’acte 3, vous pourrez obtenir un aperçu poignant des désirs intérieurs de chacun. Toutefois, cela ne fonctionne que dans des conditions précises — et cette découverte est sujette à spoilers.
Le PNJ clé et le contexte de la révélation
Le PNJ en question s’appelle Naoise Nallinto, une elfe présente dans la zone de la Grotte de la Nymphe, peu avant une rencontre avec un flagelleur mental. Elle est décrite comme une courtisane liée à Sharess. Si vous parvenez à la sauver du flagelleur mental et que vous réussissez un jet de perspicacité, elle vous exprime sa gratitude et vous confère un bonus. Si vous lui reparlez ensuite, elle vous laisse entendre que vous pouvez être tout ce que vous désirez, et vous demande ce que cela signifie pour vous. Au fil des options de dialogue, elle offre une porte d’entrée vers les désirs cachés de vos compagnons — mais ces options varient selon le personnage avec lequel vous lui parlez.
Les désirs intimes révélés des compagnons
Grâce à un partage sur Reddit, plusieurs compagnons ont vu leurs aspirations les plus profondes révélées. Gale souhaite être « sage », Wyll veut être « libre », Karlach désire avant tout « vivre », Ombrecoeur aspire à être « entière », Astarion cherche à être « en sécurité », Minsc veut simplement « être Minsc », et le Génie du meurtre (le personnage du joueur issu du sang maudit de Bhaal) espère être « sain d’esprit ». D’autres compagnons, comme Lae’zel, Minthara, Halsin ou Jaheira, ne disposent pas de dialogue équivalent permettant de dévoiler un souhait personnel.
Ce qui frappe, c’est la profondeur émotionnelle de ces révélations : elles sont souvent liées à l’histoire intime de chaque personnage. Astarion, marqué par des siècles d’asservissement et de souffrance, ne recherche ni la puissance ni la vengeance — seulement un sentiment de sécurité. Karlach, brisée par l’enfer de la guerre et l’esclavage, aspire simplement à vivre pleinement. Ces désirs modestes mais bouleversants rappellent que, dans Baldur’s Gate 3, les quêtes les plus humaines sont souvent les plus touchantes. Derrière chaque compagnon se cache un être en quête d’équilibre, de rédemption ou simplement de paix.