Célèbre pour son rôle dans la saga Jurassic Park, cet acteur a également marqué les amateurs de science-fiction horrifique grâce à ce film culte qui fusionne l’épouvante psychologique et le space horror.
Une star du cinéma d’aventure face à l’horreur spatiale
Révélé au grand public dans le rôle du paléontologue Alan Grant dans Jurassic Park (1993), Sam Neill a incarné l’image du scientifique rationnel et courageux confronté à l’impossible. Mais loin des dinosaures et de la science-fiction d’aventure, l’acteur néo-zélandais a aussi exploré des univers bien plus sombres. En 1997, il rejoint le casting de Event Horizon, réalisé par Paul W. S. Anderson, un film qui mêle terreur psychologique et cauchemar cosmique. Ce choix audacieux marque un tournant dans la carrière de l’acteur, le plaçant dans une atmosphère où la science et la folie se confondent.
Event Horizon : un voyage au cœur de la démence spatiale
Le film se déroule en 2047, alors qu’un vaisseau spatial, le Lewis and Clark, est envoyé à la recherche du Event Horizon, disparu sept ans plus tôt lors d’une mission de voyage interdimensionnel. Sam Neill y interprète le docteur William Weir, concepteur du vaisseau, qui découvre avec l’équipage que celui-ci a traversé un portail menant vers une dimension de pure horreur. L’atmosphère du film, confinée et oppressante, rappelle celle d’Alien pour son décor mécanique et son angoisse spatiale, tout en évoquant Shining par sa lente descente dans la folie et la suggestion du mal surnaturel.
À sa sortie, Event Horizon fut un échec critique et commercial, jugé trop violent et confus. Cependant, au fil des années, le film a acquis le statut de véritable œuvre culte, redécouvert pour son audace visuelle et son mélange unique de genres. Pour Sam Neill, ce rôle fut l’occasion de montrer une facette plus tourmentée de son jeu, loin du héros rassurant de Jurassic Park. Son interprétation d’un homme hanté par ses démons intérieurs a contribué à faire de Event Horizon une référence incontournable du cinéma de science-fiction horrifique, à la croisée de l’espace et de la folie.