Nathan Fillion : Retour sur son rôle mémorable dans le chef-d'œuvre de guerre "Il faut sauver le soldat Ryan"

Titre original : Il y a 37 ans, la star de The Rookie a joué dans l'un des meilleurs films de guerre de tous les temps !

Avant de devenir une star de la télévision avec “Castle” et “The Rookie”, cet acteur s’était déjà illustré au cinéma dans un monument du septième art. Retour sur une apparition courte mais inoubliable.

Des débuts marqués par Spielberg

Connu aujourd’hui pour son charisme et son humour, Nathan Fillion est devenu au fil des ans une figure familière du petit écran. Il incarne le célèbre écrivain détective Richard Castle pendant huit saisons, puis le policier John Nolan dans la série à succès “The Rookie” depuis 2018. Pourtant, bien avant de se faire un nom à la télévision, l’acteur canadien avait déjà croisé la route d’un certain Steven Spielberg.

En 1998, il obtient un petit rôle dans Il faut sauver le soldat Ryan, un chef-d’œuvre du cinéma de guerre qui bouleversa le public et la critique. Le film suit le capitaine Miller, interprété par Tom Hanks, envoyé en mission pour retrouver et ramener sain et sauf le soldat James Francis Ryan, dernier survivant d’une fratrie dont les trois frères sont tombés au front. Accompagné de ses hommes, Miller traverse la France occupée et affronte les horreurs du conflit dans une quête aussi périlleuse qu’humaine.

Il y a 37 ans, la star de The Rookie a joué dans l'un des meilleurs films de guerre de tous les temps !

Une scène brève mais marquante

C’est au détour d’une de ces haltes que l’escouade rencontre un soldat prénommé… James Ryan, joué par Nathan Fillion. Miller lui annonce que ses frères sont morts et qu’il est rapatrié. L’émotion du jeune homme, en larmes, est palpable — jusqu’à ce qu’il lâche, abasourdi : « Mes frères ? Mais ils sont à l’école ! » Le malentendu se révèle alors : il ne s’agit pas du bon Ryan. Le personnage de Fillion est James Frederick Ryan du Minnesota, et non James Francis Ryan de l’Iowa, celui que l’unité recherche désespérément.

Cette scène, à la fois tragique et ironique, reste gravée dans les mémoires. Malgré sa brièveté, elle illustre parfaitement la confusion et la détresse propres à la guerre, tout en marquant durablement la carrière de l’acteur. Sorti en 1998, le film fut un triomphe mondial, devançant presque Armageddon au box-office et remportant cinq Oscars, dont celui de la meilleure réalisation. Une performance collective, mais aussi une anecdote savoureuse dans le parcours de Nathan Fillion, bien avant qu’il ne conquière la télévision.