Le mot de passe de Dragon Quest qui a 'prédit' la victoire de Donald Trump : une coïncidence étonnante du jeu vidéo

Titre original : Il y a 40 ans, ce jeu vidéo culte de la NES avait prédit la victoire de Donald Trump : c'est le "Nostradamus du pauvre"

Il arrive parfois que le hasard prenne des allures de prophétie. Une étrange coïncidence découverte dans un vieux jeu de rôle japonais a récemment refait surface, semant le doute entre farce, destin et simple alignement d’octets.

Parmi les curiosités que recèle l’histoire du jeu vidéo, certaines anecdotes ont de quoi surprendre. L’une d’elles concerne Dragon Quest, série emblématique née sur la Famicom (la version japonaise de la NES) dans les années 1980. À l’époque, les joueurs ne pouvaient pas sauvegarder leurs parties sur une carte mémoire : ils devaient composer un mot de passe, généré aléatoirement, pour reprendre leur aventure là où ils l’avaient laissée.

Or, l’un de ces codes, retrouvé quarante ans plus tard, a attiré l’attention pour une raison inattendue : une fois traduit, il semblerait “annoncer” la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de 2016. Une coïncidence cocasse qui a valu au jeu le surnom de “Nostradamus du pauvre”.

Le mot de passe qui “voyait” venir Donald Trump

C’est le site japonais RocketNews24 qui a révélé l’étrange découverte en 2016. Dans Dragon Quest II, un mot de passe sauvegardé en japonais affichait cette phrase : 「トランプが勝つ」. En alphabet romain, cela se lit “Torampu ga katsu”, soit en anglais “Trump wins”, que l’on traduit en français par “Trump gagne”. Une prédiction littérale, surgie d’un jeu vieux de plusieurs décennies, bien avant que le magnat de l’immobilier ne devienne une figure politique mondiale.

Il y a 40 ans, ce jeu vidéo culte de la NES avait prédit la victoire de Donald Trump : c'est le "Nostradamus du pauvre"

Le phénomène s’explique bien sûr par le pur hasard : les suites de caractères servant à sauvegarder une partie étaient générées automatiquement et pouvaient donner naissance à des phrases sans signification, parfois involontairement comiques. Pourtant, la coïncidence, relevée juste après l’élection de Trump, a amusé les joueurs et alimenté de nombreuses discussions sur les forums japonais et occidentaux.

Des coïncidences numériques devenues légendaires

Dragon Quest n’est pas le seul jeu à avoir engendré des anecdotes étranges ou prophétiques. On se souvient par exemple de Deus Ex (2000), dont la version originale omettait par erreur les tours du World Trade Center dans le décor de New York, un an avant les attentats de 2001 — un détail qui avait frappé les joueurs rétrospectivement. D’autres titres, comme SimCity ou Metal Gear Solid 2, ont également été crédités de “visions” du futur, souvent involontaires.

Dans le cas de Dragon Quest, il ne s’agit bien sûr que d’un heureux hasard, fruit du codage rudimentaire de l’époque. Mais cette anecdote rappelle que le jeu vidéo, en plus de son pouvoir d’évasion, conserve parfois dans sa mémoire binaire de drôles de reflets du monde à venir.