Ce film sorti à la fin des années 1990 propose une traque incessante et spectaculaire menée par un U.S. Marshal chevronné, contraint de remettre la main sur un fugitif aux multiples identités. L’œuvre, qui s’inscrit dans la continuité d’un grand succès de l’action et du suspense, brille par la présence d’un trio d’acteurs de premier plan dans un récit mêlant espionnage et course contre la montre.

Le long-métrage qui nous intéresse est U.S. Marshals, un thriller musclé réalisé par Stuart Baird, sorti en 1998 et aujourd'hui disponible sur Netflix. Il s'agit de la suite du célèbre Le Fugitif de 1993 avec Harrison Ford, permettant ainsi de retrouver l'un de ses personnages les plus mémorables. L’intrigue débute par une collision de véhicules à Chicago, conduisant à l'arrestation d'un homme qui, grâce à la vérification de ses empreintes digitales, est identifié comme un fugitif fédéral recherché pour homicide, connu sous le nom de Mark Roberts. Cette arrestation déclenche alors une chasse à l'homme spectaculaire après un crash d’avion mouvementé dans l'Ohio.

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La distribution stellaire au cœur de la traque

Au centre de cette œuvre d'action, on retrouve l'inimitable Tommy Lee Jones, qui reprend son rôle de l’U.S. Marshal Samuel Gerard, le traqueur sans relâche qui lui a valu une reconnaissance majeure. Face à lui, Wesley Snipes incarne Mark Sheridan (alias Mark Roberts), un détenu dont l'histoire se révèle complexe. Initialement accusé de double meurtre, Sheridan s’efforce de prouver son innocence tout au long du film. Le duo de tête est complété par Robert Downey Jr., dans le rôle de l'agent spécial John Royce du Service de sécurité diplomatique (DSS), qui rejoint l'équipe de Gerard pour cette périlleuse mission.

Un accueil critique mitigé pour un succès commercial honnête

La réalisation du film a été confiée à Stuart Baird, également monteur de longue date, qui, selon Michael Dwyer de l'Irish Times, "livre ces scènes d'action avec aplomb," notant que "la raison d'être du film est d'empiler une scène d'action énergique après l'autre". Malgré la qualité des séquences d’action, le long-métrage a reçu des critiques mitigées. Le consensus général des critiques déplore que ce thriller d'action, bien que "bien distribué," souffre de la comparaison avec son illustre prédécesseur. Certains critiques, comme Dan DiNicola du Daily Gazette, ont souligné que le film, "comme la plupart des suites, est vif et rapide, mais qu'il s'agit néanmoins d'une formule".

Cependant, la performance de l'acteur principal a été largement saluée; Martin Hoyle du Financial Times a affirmé que "Jones rachète tout : il joue le poursuivant impitoyable avec le plus léger soupçon de dérision, la plus simple suggestion de cabotinage". Sur le plan commercial, la production, dotée d'un budget estimé à 45 millions de dollars, a généré plus de 102 millions de dollars de recettes mondiales. Ce résultat, bien que considéré comme un succès modeste, n'a pas atteint les chiffres impressionnants du film précédent. Le public, pour sa part, a affiché une satisfaction notable, lui attribuant une note moyenne de "A-" sur CinemaScore.