Pour les abonnés Netflix, c’est l’heure de se dépêcher ! Il ne reste que quelques jours pour découvrir ce huis clos oppressant où une menace invisible se propage rapidement à travers tout un immeuble. Entre tension palpable et panique collective, chaque recoin peut réserver une surprise désagréable…. Si vous êtes sensibles aux ambiances étouffantes ou aux créatures rampantes, il vaut mieux vous préparer. Pour les autres, cette expérience pourrait bien bouleverser vos habitudes de visionnage !
Netflix se sépare de l’un des films d’horreur français les plus percutants, les arachnophobes sont soulagés
À l’heure où ces lignes sont écrites, il ne vous reste plus que 3 jours pour visionner le long-métrage horrifique français Vermines (Infested en version internationale) sur Netflix. Le film de Sébastien Vaniček, salué lors de sa présentation à la Mostra de Venise 2023, quittera la plateforme le 26 octobre 2025. Mélange d’horreur réaliste et de tension sociale, ce premier long-métrage du réalisateur français propose un huis clos aussi viscéral qu’inconfortable. Le scénario suit Kaleb (incarné par Théo Christine), un jeune homme vivant dans un immeuble de banlieue et passionné par les animaux exotiques. Sa vie bascule le jour où il ramène chez lui une araignée rare et venimeuse, censée être inoffensive. La créature s’échappe, se multiplie et transforme peu à peu l’immeuble en terrain d’infestation, piégeant ses habitants dans une montée de panique progressive.

Le casting réunit également Sofia Lesaffre, Jérôme Niel, Lisa Nyarko et Finnegan Oldfield, formant un groupe de résidents soudés dans le chaos. D’une durée de 106 minutes, Vermines s’appuie sur une mise en scène nerveuse et un décor étouffant, filmé principalement à Noisy-le-Grand. Sébastien Vaniček y combine des effets pratiques (plus de deux cents araignées réelles) et des ajouts numériques discrets, afin de créer une horreur tangible sans basculer dans l’excès. Le réalisateur a souvent évoqué son intention d’utiliser la peur comme métaphore : l’infestation reflète selon lui la marginalisation et la stigmatisation vécues dans certains quartiers populaires.
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Vermines, le film français de genre qui a conquis le monde entier
Si le film s’inscrit dans la tradition du cinéma de genre, il évite le pur divertissement pour explorer des thèmes plus profonds : l’enfermement, la peur collective, le rapport à l’autre. Son rythme tendu et son cadre urbain en font un objet atypique dans le paysage du cinéma d’horreur français, où l’on croise rarement les codes du film de monstre et du drame social. À sa sortie en salle, le 27 décembre 2023, Vermines a bénéficié d’un accueil très favorable. Selon Rotten Tomatoes, le film obtient 95 % de critiques positives sur 66 avis. Le consensus du site décrit le long-métrage comme « un film de créatures terriblement efficace, plus profond qu’il n’y paraît, qui attire le spectateur dans sa toile avec une maîtrise stylisée ».

Le public, lui, se montre plus partagé, avec un score d’audience de 59 %. D’un point de vue financier, Vermines s’en sort bien puisqu’il a rapporté environ 2,4 millions de dollars dans le monde, dont 1,9 million en France, et s'est offert un gros coup de projecteur grâce à Netflix. Les critiques saluent la tension continue, la photographie soignée et la justesse du jeu d’acteur. Certains comparent son atmosphère à celle de Rec ou The Descent. En somme, Vermines s’impose comme une œuvre d’horreur moderne et maîtrisée, capable d’allier frisson et réflexion sociale. Si vous n’êtes pas arachnophobe, c’est sans doute l’un des films à ne pas manquer avant son départ de Netflix le 26 octobre.