Un nouveau venu sur la plateforme de streaming Netflix s’impose en quelques jours avec un démarrage impressionnant et devance des poids lourds du catalogue, confirmant qu’un succès ne dépend pas uniquement du battage médiatique.
La minisérie Indociles (Wayward en VO), récemment lancée par Netflix, a rapidement attiré l’attention en accumulant plus de 48 millions d’heures de visionnage seulement quatre jours après sa sortie.
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Un lancement fulgurant et un engouement inattendu
En effet, la minisérie s’est hissée en tête des programmes les plus consultés de la plateforme dans 32 pays avec plus de 48 millions d’heures de visionnage et 8 millions de spectateurs en seulement quatre jours. Ce démarrage est d’autant plus remarquable qu’aucune attente massive n’avait entouré sa sortie, contrairement à d’autres séries très attendues de Netflix. Par rapport aux autres programmes de la plateforme, Indociles s’est placé à la première place des séries les plus vues de la semaine, juste devant Black Rabbit et House of Guinness, du showrunner Steven Knight, créateur de Peaky Blinders.

Un accueil mitigé
Créée par Mae Martin, la minisérie compte huit épisodes. Elle se déroule dans la petite ville de Tall Pines, où un policier récemment arrivé, Alex Dempsey (Mae Martin), enquête sur une institution pour adolescents en difficulté dirigée par Evelyn Wade (Toni Collette). Avec l’aide de deux adolescentes qui ont réussi à s’enfuir de l’établissement, ils vont ensemble déterrer les secrets les plus sombres concernant Wade et son institut. Le scénario s’inspire en partie d’expériences personnelles de la créatrice : « Je faisais partie de ces adolescents rebelles au début des années 2000, et ma meilleure amie a été envoyée dans l’un de ces instituts pour ados perturbés à ses 16 ans », explique Mae Martin.

Côté critique, la réception de la mini-série est assez mitigée entre la presse et le public. Le site Rotten Tomatoes enregistre une satisfaction des journalistes spécialisés à 78 %, alors que celle des spectateurs n’atteint que les 47 %. Tandis que certains saluent le sujet grave que la série aborde et qui sert de sonnette d’alarme sur les agissements de certains établissements dont s’est inspiré la créatrice, d’autres trouvent le récit trop maigre pour remplir correctement les 8 épisodes de 45 minutes.