Au cours de ma vie, beaucoup de jeux m’ont marqués, mais ceux que je relance régulièrement ne sont pas nombreux. Aujourd’hui, on parle d’un titre qui m’a marqué tant par son univers que sa qualité générale.
Sortie chez nous le 29 Septembre 2017, Yokai Watch 2 Spectre Psychique est la version complémentaire d’Esprits Farceurs et Fantômes Bouffis, paru plus tôt la même année. Le jeu propose une histoire similaire aux deux autres versions, mais c’est surtout le contenu Postgame qui change, pour mon plus grand plaisir. Grand fan de la licence Pokémon, je découvre Yo-kai Watch en juin 2016, peu après sa sortie. Présenté comme un concurrent sérieux aux jeux de chasse aux monstres de Nintendo dans les magazines et à la télé, je me suis laissé tenter. Et j’ai bien fait ! L’histoire est cool, le jeu est bien ficelé et on n'a pas l’impression d’avoir une pâle copie de Pokémon, mais plutôt une nouvelle licence bien en place, avec pleins de bonnes idées : cinématiques avec doublage, plein de quêtes annexes, des mini-jeux et un petit peu de contenu post game : largement de quoi satisfaire le joueur que j’étais à l’époque.
Un seul jeu pour les gouverner tous
C’est donc avec une certaine hâte que j’attends à l'époque l’opus numéro 2 de la licence. Pokémon Soleil / Lune m’avait pas vraiment plu, je misais donc sur Yo Kai Watch pour me faire relancer une fois de plus ma 3DS, et le pari a été largement gagnant. J’ai d’abord joué à une des versions de base du jeu, le temps de faire l’aventure et d’arriver sur un postgame… un peu raplapla, mais Spectre Psychique allait rattraper le tout ! Bien qu’on puisse transférer sa sauvegarde, je décide de refaire l’histoire, qui change peu mais qu’importe. Arrivé à la fin de l’aventure, place à l’émerveillement : plein de contenus bonus dans tous les sens ! On a accès à un parc d’attractions rempli de missions, dont une qui permet de devenir ami avec un Yokai "Batman (et je ne parle même pas du Yokai Maître Yoda)
Le Yokai "Batman" : Darknyan et le Yokai Maître Yoda : Maître Nyada


On a aussi accès à deux des boss les plus durs de la licence, une map immense et pleine de quêtes secondaires. Une des missions qui m’a le plus marqué nous ramène dans le Japon Féodale pour la backstory d’un des Yokai : on peut donc se balader dans une map magnifique, dans une quête en plusieurs actes tellement grande qu’elle a son propre générique. On se retrouve à parler avec des chefs de guerre pour se retrouver au coeur d'une bataille hors du temps, une quête sacrément dépaysante. Quelque soit l'endroit ou je vais, je trouve toujours un PNJ à qui parler où un lieu que je n'ai pas débloqué, la map regorge de choses à faire. Et ce n'est pas tout : Il existe une tonne de boss cachés et d’histoire loufoque à découvrir. C’est aussi sa force : le jeu ne se prend pas au sérieux, et l’humour absurde de l’univers marque quelque soit l’âge.

Le vrai jeu commence après le générique
Comme un pèlerinage, je relance le jeu régulièrement même des années plus tard, histoire de compléter quelques quêtes, devenir amis avec de nouveaux Yokai et me replonger dans l’univers. Et puis pourquoi ne pas retourner dans le tunnel sans fin ? Un recoin bien creepy, remplis de screamers de personnages mystérieux, et qui contient les cauchemars de Dolorès, qu’on essaie d’aider... Je me souviens des nuits passés sous la couette à avancer en me demandant si ce tunnel avait vraiment une fin, et qui étaient les gens qui me parlaient. Ce lieu hanté est tiré d'un endroit qui existe vraiment : le tunnel Kiyotaki. Il est réputé pour changer de longueur en fonction de l'heure. Pire encore, le tunnel fait 444 mètres, un chiffre maudit au Japon.

Au total, il faut compter à peine une trentaine d’heure pour compléter l’histoire principale, mais plus de 280 heures pour le 100% (Selon Howlongtobeat). Plus que n’importe quel Pokémon ! Il y a plus de 350 Yokai avec qui se lier d'amitié, souvent avec des méthodes originales : entre des cache-cache, des fusions, des quêtes, des échanges des code, il y en a pour tous les goûts.