Une déclaration récente de Scarlett Johansson révèle la toxicité d’une habitude que l’on a tous au quotidien. Malgré son statut et sa carrière solide, la vedette confie que cette pratique lui générait un niveau d’angoisse trop important, la poussant à y renoncer pour préserver son bien-être mental.

Scarlett Johansson, souvent perçue comme l'une des personnalités les plus assurées et confiantes d'Hollywood, notamment grâce à sa carrière solide et à ses décisions professionnelles audacieuses, a récemment levé le voile sur une zone de vulnérabilité personnelle. L'actrice a admis que le scroling sur les plateformes numériques, et plus spécifiquement sur Instagram, était une source d'anxiété trop importante pour elle. Cette réalisation l’a conduite à bannir purement et simplement cette pratique de son quotidien, offrant ainsi une leçon que de nombreuses personnes pourraient appliquer.

L’égo et l’anxiété face au flux infini

S'adressant dans une entrevue accordée à Outstanding Screenplays, l’icône a articulé clairement les motifs de son retrait définitif des réseaux sociaux. Elle a déclaré sans détour :

Honnêtement, je suis trop fragile pour avoir un compte sur les réseaux sociaux. Je ne peux pas. Mon ego est trop fragile, d'accord ? Je suis trop anxieuse, ça me rendrait trop nerveuse.

Cette conclusion n’est pas tirée d’une simple spéculation, mais d’une expérience concrète et de courte durée. L'actrice a révélé avoir tenté d'utiliser Instagram pendant seulement "trois jours". Ce bref essai a suffi à lui faire prendre conscience de l’effet délétère de l’application sur son moral et sa perception du temps

Le piège de la comparaison et la leçon à retenir

L'actrice a décrit en détail l'obsession qui l'a forcée à se retirer, se souvenant d’avoir passé "20 minutes" à regarder le profil d'une connaissance. Elle a notamment mentionné un ami qui "avait un pit-bull et deux filles" et vivait à Burbank. Ce moment, où elle s'est surprise à gaspiller son temps, a engendré un sentiment d’inadéquation et un besoin irrépressible de tout remettre en question. Elle s'est alors demandé : "Ai-je gaspillé 17 minutes de mon temps ? Maintenant, j'ai l'impression que je devrais déménager en Californie, prendre ce chien spécifique et changer ma vie de cette façon".

Incapable de gérer cette spirale, elle a tiré les conclusions qui s'imposaient : "Je me sentais si mal. Je ne peux pas faire ça. Je suis trop fragile". Cette mise en lumière, émanant d’une personnalité qui alterne avec succès entre des superproductions et des travaux indépendants ou personnels, comme son projet de réalisatrice Eleanor the Great, est particulièrement éloquente. L'enseignement principal est que personne ne gagne à se comparer aux autres !