La plateforme Netflix accueille une trilogie culte qui a marqué une génération entière d’amateurs de comédies. Trois films au rythme effréné, portés par un humour décapant et des situations toujours plus folles.
Depuis plus de trois décennies, “The Naked Gun” fait rire des générations entières. Signée par le trio David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, plus connus sous le nom des ZAZ, cette trilogie parodique reste une référence absolue de l’humour absurde. Et bonne nouvelle : les trois films sont actuellement disponibles sur Netflix, pour un marathon comique à ne pas manquer.
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Un humour inimitable
Sorti en 1988, le premier film, The Naked Gun : From the Files of Police Squad! ou Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? chez nous, transpose l’esprit déjanté de la série télé Police Squad! sur grand écran. On y suit Frank Drebin, inspecteur aussi incompétent qu’attachant, incarné par l’inoubliable Leslie Nielsen. À ses côtés, George Kennedy, Priscilla Presley et O.J. Simpson forment une équipe aussi improbable qu’hilarante. Chaque réplique, chaque gag visuel est un petit bijou de timing comique : “Que te morde un Lapon dans les couilles, c’est comme ça que j’aimerais mourir !” — une ligne devenue culte.
Le film enchaîne les situations absurdes, les parodies de films d’action et les détournements de clichés policiers. Rien n’est sérieux, tout est prétexte à rire, du générique d’ouverture jusqu’à la dernière scène. Ce ton unique, à la frontière du cartoon et de la satire, fait toute la différence avec d’autres comédies de l’époque.
Une trilogie culte qui n’a rien perdu
Les suites The Naked Gun 2½: The Smell of Fear (1991) (Y a-t-il un flic pour sauver le président ? chez nous) et The Naked Gun 33⅓: The Final Insult (1994) (Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? chez nous) poursuivent sur la même lancée, repoussant toujours plus loin les limites du ridicule assumé. Peu de sagas comiques peuvent se vanter d’avoir conservé un tel niveau d’inventivité sur trois volets. Entre les poursuites absurdes, les jeux de mots à répétition et les cascades invraisemblables, l’humour du trio Zucker-Abrahams-Zucker reste un modèle du genre.
Aujourd’hui encore, ces films se regardent sans prendre une ride. Le jeu impassible de Nielsen, les gags millimétrés et le sens du non-sens en font des classiques intemporels. Avec l’arrivée récente d’un remake porté par Liam Neeson cette année, la trilogie originale revient sur le devant de la scène, rappelant à quel point son héritage reste vivace.