En guise de clin d’œil à l’une des mécaniques de jeu, les développeurs de The Outer Worlds 2, à savoir Obsidian Entertainment, ont voulu faire une petite blague à destination des joueurs ayant fait l’acquisition de la version Premium. Eh oui, acheter un jeu vidéo à ce prix, c’est un vilain « défaut », mais ça a tout de même ses avantages… La farce a bien fonctionné : les acheteurs du jeu ne s’attendaient vraiment pas à cette surprise !
Un drôle de cadeau attend les joueurs qui ont acheté l’édition Premium de The Outer Worlds 2
Le RPG spatial The Outer Worlds 2, développé par Obsidian Entertainment, est disponible depuis le 29 octobre sur PC, PS5 et Xbox Series X|S. À l’instar du premier épisode, ce second volet intègre un système de défauts (Flaws), retravaillé pour l’occasion, combinant effets positifs et négatifs selon les choix et habitudes des joueurs. Récemment, celles et ceux qui ont fait l’acquisition de l’édition Premium se sont aperçus d’un détail plutôt cocasse Vendue 99€, cette édition spéciale réserve une petite surprise sous la forme du défaut « Consumérisme ».
Ce message humoristique identifie l’achat de l’édition comme un trait de caractère problématique : « Le Directoire Terrien a trouvé un défaut chez vous ! Le consumérisme. Vous êtes la raison pour laquelle notre marketing fonctionne. Les promotions et les soldes ont envahi votre esprit, et vous êtes plus intéressé par l'achat du dernier gadget à la mode que par la planification financière », peut-on lire en guise de description. Au-delà de l’humour, ce défaut a un impact direct sur le gameplay. Il réduit de 15 % les prix chez les vendeurs, mais diminue de 10 % la valeur de revente des objets. Ainsi, les joueurs bénéficient d’un avantage immédiat tout en subissant un malus permanent, illustrant la façon dont Obsidian mêle mécanique et narration pour surprendre ses joueurs.
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The Outer Worlds 2 revoit son système de défauts… pour être meilleur que son aîné ?
Le système de défauts ne se limite pas aux comportements liés à l’achat. D’autres traits se déclenchent selon le style de jeu et influencent la progression. Le « Foot-in-Mouth Syndrome » apparaît chez les joueurs qui sautent dialogues et cinématiques. Ce défaut augmente l’expérience gagnée de 15 %, mais les choix de dialogue deviennent aléatoires, rendant les interactions moins contrôlables. Le défaut « Easily Distracted » se déclenche lorsque les points de compétence sont répartis de manière dispersée dans l’arbre de compétences. Il offre un point de compétence supplémentaire par niveau, mais oblige à investir dans des compétences non utilisées, ce qui complique la spécialisation.

Ces défauts s’inscrivent dans une approche de game design équilibrée, où chaque avantage est compensé par un malus, enrichissant l’expérience de rôle. Bien qu’il existe une trentaine de défauts que les joueurs peuvent ajouter ou non, selon les dires des développeurs, les joueurs n’auront pas l’occasion de tous les découvrir en l’espace d’une seule partie où il est seulement possible d’en dénicher entre 5 et 10. Selon Steve Watts, The Outer Worlds 2 « se sent comme la série qui s’épanouit, portée par des options de combat flexibles et une excellente progression de jeu de rôle ». Pour le moment, le score Metacritic atteint 83/100, soit un poil moins que son aîné qui avait récolté 85/100.