Malgré une carrière jalonnée de succès planétaires et une reconnaissance critique quasi universelle, Steven Spielberg, l’un des réalisateurs les plus appréciés d’Hollywood, confesse vouer une admiration sans borne à un confrère qui, selon lui, le surpasse.
Steven Spielberg, dont les œuvres ont touché des millions de spectateurs, reconnaît publiquement qu'un autre cinéaste le surpasse. L'objet de cette déférence est William Wyler, un véritable titan de l'âge d'or hollywoodien qui détient un record inégalé aux Oscars et a marqué l'histoire par son aptitude à se renouveler stylistiquement et de manière radicale. Selon les termes du réalisateur des Dents de la mer, William Wyler était une référence absolue : « Je ne serai jamais aussi bon que lui », a affirmé Spielberg.
William Wyler le cinéaste au record absolu
L'hommage de Steven Spielberg fait suite à une carrière aux réalisations variées qui ont marqué l'histoire du cinéma. William Wyler est également l'auteur d'une incroyable performance aux Oscars. En ayant remporté trois statuettes, il se place déjà parmis les cinéaste les plus récompensé, mais personne d'autre que lui dans l'histoire du cinéma n'a été nommé autant de fois à l'Oscar du meilleur réalisateur.
William Wyler, réalisateur originaire de Mulhouse, a été nommé à douze reprises pour cette seule récompense et en a donc remporté trois grace à des films qui sont rapidement devenu des classiques intemporels comme : Madame Miniver, Les Plus Belles Années de notre vie et le colossal Ben-Hur. Une telle régularité et une telle maîtrise de son art l'ont amené à être cité parmi les favoris de Spielberg.
Spielberg espère être aussi éclectique que son mentor
La qualité la plus admirée par Steven Spielberg chez William Wyler était sa capacité à se réinventer stylistiquement et donc à ne pas pouvoir être mis dans une case. Cette polyvalence était un objectif majeur pour le réalisateur, qui a admis : « Je ne serai jamais aussi bon réalisateur que William Wyler, mais être aussi éclectique que lui, c'est quelque chose que j'ai toujours souhaité ». Pour Spielberg, l'incapacité à être défini par un seul genre constitue l'une des plus grandes vertus d'un réalisateur, un trait que William Wyler incarnait à la perfection.
Cette quête de diversité s'observe dans la propre filmographie de Spielberg, où il a démontré sa volonté d'être éclectique. Il a notamment enchaîné des projets extrêmement différents dans des laps de temps courts, allant de la science-fiction avec Ready Player One, au drame historique de Pentagon Papers, un écart qu’il avait déjà réalisé par le passé avec le phénomène mondial Jurassic Park en 1993 et la sorti la même année d’un drame multi récompensé qui est La Liste de Schindler.